Voile : François Gabart interrompt déjà sa troisième tentative de conquête du Trophée Jules-Verne

Le skippeur, qui a dû écourter par deux fois ses tentatives, était reparti à l'assaut du record du Trophée Jules-Verne, dans la nuit et lundi à mardi, mais a préféré mettre fin à ce troisième essai.

Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le maxi trimaran SVR-Lazartigue lors d'une tentative de record du Trophée Jules-Verne, en décembre 2024. (QAPTUR / SVR-LAZARTIGUE)
Le maxi trimaran SVR-Lazartigue lors d'une tentative de record du Trophée Jules-Verne, en décembre 2024. (QAPTUR / SVR-LAZARTIGUE)

François Gabart et le Trophée Jules Verne, acte III. Après deux tentatives avortées, le skippeur français, et son équipage du maxi-trimaran SVR-Lazartigue, étaient repartis à l'assaut du record du tour du monde en équipage sans escale et sans assistance, dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 janvier. Mais "quelques heures plus tard, la fenêtre n'étant plus optimale pour le record, et en considérant qu'il reste encore des opportunités dans les semaines à venir", l'équipage a préféré faire demi-tour, selon le communiqué du navigateur, mardi 21 janvier.

En compagnie de Tom Laperche, Pascal Bidégorry, Antoine Gautier, Amélie Grassi et Emilien Lavigne, François Gabart s'était de nouveau élancé du large de l'île d'Ouessant (Finistère), dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 janvier, à 1h49 du matin pour tenter de battre le record de Francis Joyon de 40 jours, 23 heures, 30 minutes, établi en 2017.

L'équipage du maxitrimaran pensait avoir obtenu une bonne fenêtre météo, après avoir réparé puis peaufiné le bateau. "On connaît la difficulté du record autour du monde. Il faut être opportuniste et patient. On n’a pas de regrets, on a saisi des opportunités pour partir, détaillait François Gabart avant ce nouveau départ. Évidemment, sur le papier, on espère toujours partir mi-novembre et rentrer mi-décembre avec le record à la clé. Mais ce n’est pas aussi simple, poursuit Tom Laperche. Une fois revenu à terre, le but est de vite redonner au bateau son plein potentiel afin de se reconcentrer sur les opportunités météo."

Deux échecs en décembre

Lors de sa première tentative, le 30 novembre, l'équipage du maxitrimaran avait heurté un OANI (objet ou animal non identifié), qui l'a contraint à faire demi-tour seulement quelques jours après le départ.

Lors de la suivante, la dégradation des conditions au sud de l’équateur ainsi qu’un problème technique sur le ménager (la plus grande voile du bord) avaient convaincu l’équipe de rentrer à Concarneau après trois jours en mer. "Ce fut frustrant de devoir rentrer sur la première tentative car la fenêtre était plutôt pas mal. Ce le fut un peu moins sur la deuxième car même si nous avions un problème technique, au regard des conditions peu favorables qui nous attendaient, c’était finalement une bonne chose d’arrêter", a expliqué Antoine Gautier. La troisième tentative a été plus rapide, et SVR-Lazartigue attend désormais "une nouvelle fenêtre plus favorable dans les prochaines semaines", selon le communiqué.

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