America's Cup : Formule 1 des mers, cinq concurrents pour rejoindre le tenant du titre… Ce qu'il faut savoir sur la Louis Vuitton Cup
La 37e Louis Vuitton Cup Challenge débute jeudi, à Barcelone (Espagne). Son vainqueur participera à l'America's Cup.
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Qui affrontera et tentera de prendre le titre au defender (tenant du titre) Emirates Team New Zealand, gagnant de l'édition précédente de l'America's Cup ? C'est tout l'enjeu de la Louis Vuitton Cup, qui démarre jeudi 29 août à Barcelone (Espagne) et qui se courra, ou plutôt se naviguera, jusqu'au 7 octobre. Format des courses, concurrents, franceinfo: sport vous explique tout.
Cinq "challengers" plus le "defender"
Cinq bateaux de cinq nationalités différentes s'affrontent pendant ces cinq semaines de compétition, en plus de Emirates Team New Zealand, tenant du titre. Les Britanniques, au sein d'Ineos, sont emmenés par l'une des plus vieilles équipes du circuit, dirigée par Sir Ben Ainslie, vainqueur de cinq médailles olympiques en Finn et Laser (voile).
La France est représentée pour la première fois depuis 2017 par l'Orient Express Racing Team. Les Français, qui disposent du plus petit budget du plateau, n'ont jamais remporté la course, et n'ont gagné qu'un seul match (par forfait) lors des régates de préparation à Barcelone. La Suisse naviguera avec l'équipe Alinghi Red Bull Racing, double vainqueur de l'America's Cup (en 2003 et 2007). L'équipe a été la première du Vieux Continent à remporter la course.
L'Italie sera encore une fois menée par Luna Rossa Prada Pirelli, au sein d'une équipe qui a vu le jour en 1997 et a participé à deux finales d'America's Cup (2000 et 2021) sans jamais s'imposer. Elle n'en reste pas moins l'un des acteurs incontournables de la course. Enfin, les Etats-Unis, qui sont la nation à avoir remporté le plus souvent l'America's Cup dans l'histoire, sont représentés par le New York Yacht Club estampillé American Magic, dont c'est la deuxième participation à la course.
Lors des régates de préparation sur le plan d'eau barcelonais la semaine dernière, les Néo-Zélandais se sont imposés devant les Italiens, les Américains, les Britanniques, les Suisses et les Français, qui fermaient la marche.
Des matchs et plusieurs tours pour aller en America's Cup
La Louis Vuitton Cup est une course de régates, c'est-à-dire une course de vitesse entre plusieurs bateaux sur un plan d'eau dans un parcours fermé, où chaque duel est appelé "match". C'est la première étape pour les challengers pour obtenir le droit d'affronter le defender, le tenant du titre, New Zealand.
La compétition se déroule en trois étapes réparties sur cinq semaines. La première est la phase de qualification appelée double round robin, qui se déroule du 29 août au 8 septembre. Le principe : six candidats s'affrontent, dont Emirates Team New Zealand. Chaque concurrent rencontre tous ses adversaires à deux reprises. Les régates de l'équipe néo-zélandaise ne sont pas comptabilisées puisqu'elle est directement qualifiée pour l'America's Cup en tant que defender.
Les quatre premiers, départagés aux points, sont qualifiés pour les demi-finales, qui se tiendront du 14 au 19 septembre. Le premier du classement choisit son adversaire pour la demi-finale, tandis que les deux autres s'affrontent entre eux. Le premier qui gagne cinq matchs va en finale. Il peut donc y avoir jusqu'à neuf matchs.
Les deux vainqueurs des demies s'affrontent ensuite en finale de la Louis Vuitton Cup sur le même format que les courses précédentes, sauf qu'il faut remporter sept matchs. Il peut donc y en avoir jusqu'à 13. L'objectif de cette Louis Vuitton Cup est d'atteindre l'America’s Cup face donc au defender Emirates Team New Zealand qui se tiendra du 12 au 27 octobre, pour décrocher le plus vieux trophée de l'histoire du sport, qui date de 1851.
Quels bateaux ?
Les six équipes engagées, qui comptent huit personnes à bord, naviguent sur des AC75, un voilier monocoque de 20 m de long. Véritables Formule 1 de la mer, ces bateaux peuvent atteindre des pointes à 100 km/h. Certains équipements sont "monotypes", comme le mât, c'est-à-dire que tous les bateaux ont les mêmes.
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