Wimbledon 2025 : "Comme si les robots dirigeaient"... La Russe Anastasia Pavlyuchenkova peste contre l'arbitrage électronique

Qualifiée pour les quarts de finale, la 50e joueuse mondiale a été victime d'une décision défavorable en raison d'un incident lié à une panne du système informatique lors de son huitième de finale, dimanche.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 1min
La Russe Anastasia Pavlyuchenkova lors de son huitième de finale à Wimbledon contre la Britannique Sonay Kartal, le 6 juillet 2025. (DAISUKE URAKAMI / AFP)
La Russe Anastasia Pavlyuchenkova lors de son huitième de finale à Wimbledon contre la Britannique Sonay Kartal, le 6 juillet 2025. (DAISUKE URAKAMI / AFP)

L'arbitre de chaise "doit avoir un plan clair" en cas de défaillance du système électronique, ou bien pouvoir recourir à des ralentis "comme au football", a réclamé la Russe Anastasia Pavlyuchenkova après un incident survenu dimanche 6 juillet, lors de son huitième de finale à Wimbledon contre la Britannique Sonay Kartal.

La 50e mondiale s'est imposée en deux sets (7-6, 6-4) contre celle qu'elle devance au classement WTA, en dépit d'une controverse liée à une panne de système d'arbitrage automatisé, mis en place pour la première fois sur le Grand Chelem londonien cette année. Dans le premier set, son adversaire a en effet envoyé une balle derrière la ligne de fond, qui aurait dû lui permettre d'empocher un jeu mais aucune annonce n'a été faite par l'arbitrage électronique. L'arbitre a arrêté l'échange, constaté la défaillance de l'outil informatique et décidé de faire rejouer le point, provoquant la colère d'Anastasia Pavlyuchenkova, qui a fini par perdre le jeu.

"Nous perdons un peu du charme du jeu"

"Je pense que l'arbitre de chaise aurait pu prendre l'initiative, c'est pour ça qu'il est là, a commenté la finaliste de Roland-Garros 2021 en conférence d'après-match. Sinon, bientôt, on jouera sans eux et tout sera automatique. Je pense que nous perdons un peu du charme du jeu. Comme pendant le Covid, quand nous n'avions pas de ramasseurs de balles. Cela devient un peu bizarre, comme si les robots dirigeaient", a-t-elle développé, jugeant les arbitres "un peu perdus" et "ne [sachant] pas quoi faire".

Parmi les quatre tournois du Grand Chelem, Roland-Garros est le dernier à ne pas avoir enlevé les juges de ligne pour mettre en place ce système électronique.

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