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Marion Bartoli vit "un cauchemar" à cause d'un mystérieux virus qui la rend "très malade"

L'ancienne championne française de tennis affirme que sa maladie explique sa spectaculaire perte de poids.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 07/07/2016 14:34 Mis à jour le 07/07/2016 15:32

Temps de lecture : 2min

L'ancienne championne française de tennis Marion Bartoli, le 7 février 2016 à New Delhi (Inde). (SAJJAD HUSSAIN / AFP)

Marion Bartoli veut faire taire les rumeurs sur sa supposée anorexie. L'ancienne championne de tennis, qui a perdu beaucoup de poids depuis sa retraite sportive en 2013, s'est confiée sur son état de santé et les raisons de sa perte de poids, dans une interview à la chaîne britannique ITV, jeudi 7 juillet, au lendemain de son éviction du "tournoi des légendes" de Wimbledon pour "raisons médicales".

La Française de 31 ans explique avoir "attrapé un virus" mystérieux, que les médecins ne peuvent nommer, en février, après avoir enchaîné trois longs trajets en avion entre l'Australie, l'Inde et New York. "Au début, je pensais que c'était dû au décalage horaire", dit-elle. Mais après deux autres voyages à Dallas et Miami, pour ses activités liées à la mode, elle s'est sentie "de plus en plus mal". "Mon corps refusait de plus en plus de choses", se souvient-elle.

"J'ai peur pour ma vie"

"Je ne peux plus pianoter sur les touches de mon téléphone portable sans utiliser de gants", assure-t-elle, évoquant des risques de "tachycardie". Elle dit aussi qu'elle ne se lave plus qu'à "l'eau minérale", qu'elle ne porte plus de bijoux et qu'elle ne peut manger que des légumes bio. "J'en suis réduite à manger des salades et des concombres sans la peau parce que mon corps ne la supporte pas, ajoute-t-elle. Ce sont des méthodes de survie."

L'ancienne joueuse, reconvertie dans la mode et les commentaires sportifs de matchs de tennis, dément toute anorexie. "Je ne m'inflige pas de souffrances à moi-même. Ce que je vis est horrible, assure-t-elle. Ma vie est devenue un cauchemar. Je suis en train de dépérir et je ne sais pas pourquoi." Elle ajoute : "J'ai peur pour ma vie, je crains qu'un jour mon cœur s'arrête. Je prie Dieu tous les jours pour revenir à une vie normale."