Surf : le champion olympique français Kauli Vaast fait son retour sur la redoutable vague de Teahupo'o, à Tahiti

Les meilleurs surfeurs de la planète se réunissent à partir de jeudi pour disputer la dernière étape du championnat du monde. Le champion olympique français en titre espère faire aussi bien qu'en 2022, où il avait atteint la finale.

Article rédigé par franceinfo - Thomas Lavaud
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Temps de lecture : 2min
Le surfeur français Kauli Vaast, lors des quarts de finale de surf aux Jeux de Paris, le 1er août 2024 à Teahupo'o (Tahiti). (FAZRY ISMAIL / EPA)
Le surfeur français Kauli Vaast, lors des quarts de finale de surf aux Jeux de Paris, le 1er août 2024 à Teahupo'o (Tahiti). (FAZRY ISMAIL / EPA)

Un an après les Jeux de Paris, les meilleurs surfeurs du monde se retrouvent à nouveau sur la vague de Teahupo'o. L'élite mondiale dispute, dès jeudi 7 août, le Tahiti Pro. C'est la dernière étape de la saison régulière de la plus grande compétition mondiale professionnelle, le WCT (Championnat du monde de surf). À l'issue de cette épreuve seront connus les cinq surfeurs qualifiés pour les finales qui décideront du vainqueur. 

Le spot de Teahupo'o, c'est là où Kauli Vaast a décroché l'or il y a un an. Et pourtant, sa participation à la Tahiti Pro n'était pas garantie. Malgré son statut de premier champion olympique de l'histoire pour la France, le Tahitien a été invité à participer, car il ne fait partie que de la deuxième division mondiale. Une invitation logique, selon Jacques Lajuncomme, le président de la Fédération française de surf. "Pour moi, et je vois ça avec mon recul sur les Jeux olympiques : à Teahupo'o il a la connaissance de la vague, le fait d'être un local, il y a l'engagement du surfeur, et puis il y a ce que les Tahitiens appellent le mana, qui est l'esprit du lieu", explique-t-il.

"C'est un expert de cette vague, je ne vois pas très bien comment on peut faire une compétition à Teahupo'o sans avoir Kauli Vaast."

Jacques Lajuncomme, président de la Fédération française de surf

à franceinfo

Réputée pour la puissance des courants, ou l'amplitude des tubes, Teahupo'o pourrait paraître encore plus impressionnante en 2025, avec une houle qui s'annonce énorme, prédit Jacques Lajuncomme. "La houle va avoisiner les dix pieds et va fonctionner tout le temps, affirme-t-il. C'est déjà très conséquent, 3,50 mètres dans une vague bien creuse comme Teahupo'o, ça devient une vague dangereuse."

Kauli Vaast espère faire aussi bien qu'en 2022. Déjà invité, il avait atteint la finale. Chez les dames, Vahine Fierro va tenter de conserver son titre remporté en 2024. L'autre tricolore s'est qualifiée il y a quelques jours, Kelia Gallina a seulement 12 ans.

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