Six nations 2025 : "Il répond à nos attentes et à celles de l'équipe de France"... Théo Attissogbe à l’heure de la confirmation
Le jeune ailier palois a été préféré à Damian Penaud pour démarrer le match en Italie, dimanche.
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Une deuxième bouille pleine de jeunesse sur les ailes. À 20 ans, Théo Attissogbe démarrera le match de la troisième journée du Tournoi des six nations entre la France et l'Italie dans la peau d'un titulaire aux ailes. Non retenu dans le groupe pour le déplacement en Angleterre le 8 février, il a cette fois été préféré à Damian Penaud, dont l'engagement et l'activité défensive ont été pointés du doigt après le revers sur la pelouse de Twickenham (26-25). Pour sa cinquième sélection, le Palois a l'occasion de confirmer ses premières bonnes sorties sous le maillot bleu, et tous les espoirs placés en lui.
Déjà titularisé face au pays de Galles pour suppléer le blessé Damian Penaud, Théo Attissogbe s'était illustré en inscrivant un doublé en première période, pour signer quatre essais en autant de sélections, et lancer la démonstration des Bleus (43-0). "Je suis content d'avoir pu aider l'équipe, d'avoir pu jouer dans cette équipe et qu'on ait pu avoir ce résultat", confiait-il humblement en zone mixte après la rencontre.
Déjà quatre essais en quatre sélections
En 80 minutes face aux Gallois, l'ailier de 20 ans, sacré révélation de la saison 2023-2024 à la Nuit du rugby, a pu faire parler ses qualités de vitesse, de finition et de percussion, qu'il a notamment travaillées en évoluant en rugby à 7 en début de carrière. "Depuis la tournée en Argentine, Théo Attissogbe a montré de grandes qualités, en club et avec nous. Il a apporté des réponses très positives dans son jeu offensif, défensif, sans ballon. Il répond à nos attentes et à celles de l'équipe de France", a développé Fabien Galthié à l'annonce de la composition du match contre l'Italie.
Cette fois, Théo Attissogbe a été choisi par le staff tricolore devant le Bordelais de 28 ans, écarté du groupe pour le déplacement en Italie. Une preuve de confiance supplémentaire, même si le Landais ne veut pas se projeter trop loin. "Je suis très lucide sur la situation, je sais que Damian (Penaud) est devant moi à ce poste", assurait-il après le match face aux Gallois. "Mais ça me donne envie de travailler fort pour me rapprocher du niveau des meilleurs ailiers français. C'est un challenge excitant. J'ai de l'ambition."
Une ambition vite remarquée par son entraîneur à Pau, Sébastien Piqueronies, comme il le confiait à Sud-Ouest en janvier : "Théo est très exigeant, très déterminé. C'est un mec différent mentalement. De l'extérieur, on peut penser que ce sont des rebondissements ou du chaos qui l'ont mené là. Mais quand on le connaît de l'intérieur, il est habité : le voir en équipe de France, c'est plus une évidence qu'un paradoxe."
Déjà une histoire particulière en bleu
À Rome, Théo Attissogbe aura donc l'occasion de continuer à écrire son histoire internationale, aux débuts autant remarqués que mouvementés. Le Landais, champion du monde U20 en 2023, avait été appelé pour la première fois avec l'équipe de France pour la dernière tournée d'été en Argentine, après une première saison professionnelle en Top 14 aboutie (24 matchs disputés, tous comme titulaire). Il avait inscrit son premier essai international dès sa première sélection face aux Pumas début juillet, avant qu'un deuxième ne suive quelques jours plus tard, lors du deuxième match de la tournée.
Mais il s'était révélé aux yeux du grand public quelques mois plus tard, pendant la tournée d'automne, lors du match contre le Japon, début novembre. Initialement non retenu et renvoyé en club, il avait été rappelé à la dernière minute par le staff pour pallier le forfait de Damian Penaud. "Je l'ai appris à 17h40, on jouait à 21h. J'étais en chambre avec Thomas Ramos. Il a vu mon visage se changer", rembobinait-il après la victoire face au pays de Galles.
Une surprise au goût finalement amer, puisqu'il avait dû quitter ses partenaires à quelques minutes de la sirène, victime d'une blessure au ligament interne du genou gauche. Une blessure qui l'a tenu écarté des terrains pendant six semaines. Le temps de se remettre sur pied pour franchir un nouveau cap dans un premier Tournoi des six nations déjà réussi.
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