Angleterre-France : "On a montré qu'on pouvait rivaliser"... Pour les Bleues, une défaite frustrante mais pleine de promesses
Dans un Twickenham à l'ambiance suffocante, les Bleues ont échoué à un petit point des grandes favorites Anglaises (43-42), samedi.
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Si près et pourtant si loin. Les Françaises ont bien failli réaliser l'exploit à Twickenham, samedi 26 avril, en s'inclinant seulement d'un petit point, 43-42, lors de la dernière journée du Tournoi des six nations. Une défaite d'une très courte tête, qui laisse des regrets aux joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz, mais aussi des éléments de satisfaction. "On a montré qu'on pouvait rivaliser avec cette équipe, s’est réjouie la co-capitaine Manaé Feleu au micro de France Télévisions au coup de sifflet final. Je pense que peu de gens y croyaient en commençant ce match. Toute la semaine, on nous a dit qu'on partait perdantes. Aujourd'hui, on a montré à tout le monde qu'ils avaient tort".
L'équipe de France a cru jusqu'au bout en ses chances, notamment grâce à l'essai de Joanna Grisez à la 79e minute. Mais les Bleues ont payé leur entame de match, qui a vu les Anglaises inscrire quatre essais en 18 minutes. "Il faut qu'on soit beaucoup plus cliniques sur ces premières mi-temps parce qu'on sait qu'il y a une plus-value sur la deuxième, a positivé David Ortiz en conférence de presse. Il faut donc peut-être juste contrebalancer les deux mi-temps".
Trouver le bon équilibre entre oser, défendre et se discipliner est sans doute la recette qui permet aujourd'hui de battre les "Red Roses". "Un point, ce n'est pas grand-chose, mais ça peut être beaucoup à la fois, a ajouté Gaëlle Mignot, l'autre tête pensante du duo de coachs tricolores. Et aujourd'hui, on est triste pour ça, mais on a beaucoup d'espoir pour la suite. C'est surtout ça l'important", s'est-elle rapidement projetée.
Des guerrières qui ne lâchent rien
Pour Marine Ménager, s'il y a un enseignement à tirer, c'est l'abnégation dont les Bleues ont fait preuve. "C'est un des socles qu'on voulait construire sur le tournoi : avoir beaucoup plus la tête froide, ne pas paniquer, a-t-elle commenté en conférence de presse, faisant référence au début de match tonitruant des Anglaises. Aujourd'hui, prendre 30 points sur les 20 premières minutes en Angleterre, c'était un scénario probable. Elles ont une grosse équipe avec des grosses entames de match. On est vraiment restées concentrées sur notre jeu, notre état d'esprit, notre défense, a-t-elle poursuivi. Je pense qu'on a réussi à rester soudées et concentrées autour de ces mots forts qu'on s'étaient dits et répétés tout au long du tournoi".
"Je suis très fière du groupe. Je pense qu'on a montré encore notre état d'esprit, on arrive à revenir. On savait que jusqu'à la 80e, il ne fallait rien lâcher. C'est ce qu'on a fait".
Pauline Bourdon Sansusen zone mixte
On l'a vu depuis plusieurs semaines en suivant le XV de France, on nous l'a dit et répété : le groupe vit bien. C'était le cas sur les dernières semaines passées toutes ensemble à Marcoussis pour préparer puis jouer ce Tournoi 2025. Ça s'est enfin confirmé sur la pelouse de Twickenham, à l'image de cette sortie du terrain à l'issue de l'échauffement où la totalité des Tricolores a resserré les rangs pour sortir ensemble, comme déjà connectées et solidaires pour tout donner lors de ce Crunch.
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Elles étaient prêtes, prêtes à faire tomber l'invincibilité des Anglaises, à gagner un 4e match du Six nations dans le temple de Twickenham après 2005, 2013 et 2015. "Oui, je pense qu'on les a fait douter, a affirmé la talonneuse Manon Bigot en zone mixte. On est sans doute une des rares équipes à y parvenir. Je savais qu'elles étaient prenables", a-t-elle complété, affirmant que l'équipe de France a, samedi, réalisé "un match référence". De quoi terminer ce tournoi sur une note plutôt positive et se tourner sereinement vers la Coupe du monde cet été.
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