Rugby à 7 : les World Series à Toulouse, une répétition générale pour les Bleues avant Paris 2024 ?
La "ville rose" est la seule étape internationale à se dérouler en France : une occasion à ne pas manquer pour populariser cette discipline olympique.
Des entraînements la semaine dernière avec les championnes néo-zélandaises devant les caméras de télévision, trois jours de compétition devant le public français... Toulouse devient, du 12 au 14 mai, le cœur de l'attention des amateurs de rugby à 7, en accueillant les World Series. Les meilleures équipes du monde féminines et masculines, dont la France, vont en découdre durant trois jours, au stade Ernest Wallon lors de cette seule étape internationale à se dérouler en France.
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La tricolore Chloé Pelle reconnaît que le rugby à 7, disputé aux quatre coins du monde, a rarement été à pareille fête en France. "Le problème, c'est que pour regarder les matches, il faut se lever à 3 h du matin parce que c'est à Hong Kong ou au Canada... C'est plus compliqué, évidemment", glisse-t-elle.
"S'habituer à l'ambiance !"
"C'est normal aussi", glisse Caroline Drouin : dans un pays qui a toujours cultivé le culte du rugby à XV et qui n'a finalement découvert le 7 qu'aux Jeux de Rio, il y a sept ans. : "Moi la première, c'est vrai que jusqu'aux Jeux de Rio, je n'avais pas trop connaissance du rugby à 7. Je pense que c'est aussi ancré. On adore le VI Nations, on est fan de notre Top 14, donc on a eu du mal à découvrir cette discipline. Je pense que les Jeux, pour le coup, ont vraiment permis cette ouverture d'esprit. Maintenant, il faut que ça continue !", s'enthousiasme-t-elle.
Ces matchs à Toulouse, c'est donc une chance pour gagner en popularité : une occasion, aussi, de s'habituer au soutien du public avant Paris 2024, souligne Joanna Grisez. "Lors des Jeux de Paris, il va y avoir beaucoup de monde, beaucoup de médiatisation... Des choses sur lesquelles on n'a pas forcément l'habitude quand on est à l'étranger. Je pense que c'est bien de vivre ces moments et de s'habituer à l'ambiance !", sourit-elle.
À Paris, quoi qu'il en soit, les Bleues comptent bien faire parler d'elles : après l'argent à Tokyo, c'est l'or olympique qu'elles veulent décrocher.
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