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Rugby : le président du Biarritz olympique affirme avoir remboursé l'impayé pour lever la suspension des licences de ses joueurs

Le match du club basque, jeudi, en championnat était menacé par cette situation, alors que la FFR avait conditionné la délivrance des licences.

franceinfo: sport, Loris Belin

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 16/08/2023 21:52

Temps de lecture : 2min

Le fanion du Biarritz Olympique, le 16 janvier 2020 (STÉPHANE GARCIA / MaxPPP)

Après la menace, déjà une résolution ? Quelques heures après avoir été mis en péril par un communiqué de la Fédération française de rugby, le club du Biarritz Olympique assure avoir payé ce qu'il devait à l'instance du rugby tricolore, par la voix du président de son association, Jean-Christophe Alnot, dans un entretien donné à RMC Sport, mercredi 16 août.

Une action qui pourrait permettre de lever le gel des licences délivrées au club par la FFR, et qui privait le BO de pouvoir aligner son équipe professionnelle lors de la première journée de Pro D2, jeudi. Biarritz doit affronter Colomiers dans son stade d'Aguilera à 21 heures.

"Je ne suis pas banquier mais les virements seront reçus demain sur les comptes de la FFR et le match se jouera", a avancé Alnot, nouvellement nommé à la tête de l'association le 11 août dernier, à RMC Sport. La FFR doit encore signifier bonne réception de ces virements pour débloquer les licences. Selon France Bleu Pays basque, l'impayé de 120 000 euros a été réglé en majeure partie par la section professionnelle (BOPB), dont une avance de trésorerie, et par l'association.

Cette situation se répète pour le club basque, un an après avoir vécu pareille complication. Le BOPB et son association, organisme qui doit régler les licences à la FFR, sont en bisbille depuis plusieurs années. En 2022 déjà, l'association ne s'était pas acquittée de cette somme, poussant la Fédération française de rugby à donner ces licences, mais à "titre exceptionnel" en l'échange de la mise en place d'un échéancier de paiement. Qui n'avait donc pas été respecté à la mi-journée, jeudi, poussant la FFR à communiquer et brandir la menace de sanctions sportives.