Le Stade toulousain va verser 1,3 million d'euros à la Ligue nationale de rugby pour clore le dossier du transfert de Melvyn Jaminet

Les deux institutions ont publié un communiqué commun vendredi pour annoncer que le différend qui les opposait sur le transfert de Melvyn Jaminet en provenance de Perpignan en 2022 était réglé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Melvyn Jaminet assiste à un entraînement au stade Georges-Carcassonne à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) le 28 septembre 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)
Melvyn Jaminet assiste à un entraînement au stade Georges-Carcassonne à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) le 28 septembre 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Une amende douloureuse. Le Stade toulousain va verser "une contribution d'un montant de 1,3 million d'euros" à la Ligue nationale de rugby (LNR), ont annoncé les deux institutions, vendredi 21 mars. En cause, le transfert du joueur Melvyn Jaminet en provenance de Perpignan en 2022, dont une enquête de L'Equipe avait révélé les dessous. Selon le quotidien, le joueur avait payé lui-même la clause lui permettant de quitter l'Union sportive Arlequins perpignanais (Usap) en direction de Toulouse, soit 450 000 euros. Mais le club ne lui aurait jamais remboursé cet argent, car cela l'aurait obligé à dépasser le plafond autorisé par le salary cap en vigueur dans le rugby français. 

Engagé dans une procédure de médiation avec la LNR, le club aux 23 titres de champion de France a donc choisi d'éviter le passage devant une commission de discipline, dont les conséquences auraient pu être encore plus lourdes sur le plan financier. Cette "contribution", comme la désignent les deux institutions dans un communiqué commun, met "fin au différend relatif au règlement Salary Cap", la Ligue nationale précisant avoir "pris acte de la décision du Stade toulousain de se doter d'un programme de conformité aux règles d'éthique et d'équité sportive qui lui sont applicables".

Si l'affaire est réglée sur le plan règlementaire avec la LNR, reste à rembourser le joueur, sans compter l'impact sur l'image du club présidé par Didier Lacroix, qui en février avait dénoncé "des déclarations factuellement inexactes" sans jamais se prononcer sur le fond de l'affaire. L'enquête du quotidien sportif a également pointé le rôle d'intermédiaires par lesquels aurait transité l'argent censé dédommager l'arrière international français (20 sélections), sans qu'il ne l'ait jamais perçu. Le joueur de 25 ans n'a jamais pris la parole publiquement sur le sujet.

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