: Infographie Quand les joueurs de rugby se transforment en Robocop
Sous le maillot des rugbymen, il n'y a pas que des tablettes de chocolat et des muscles saillants. Il y a aussi énormément de protections.
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Les protections dans le rugby ont été autorisées avec l'avènement du professionnalisme. En 1996, le casque a ainsi été autorisé en Angleterre. Deux ans plus tard, c'était au tour des épaulières. Cela ne veut pas dire que les joueurs ne se protégeaient pas avant. Le plus célèbre ambassadeur du port du casque sur un terrain de rugby a longtemps été Che Guevara, qui a tâté du ballon ovale au sein de la bourgeoisie argentine dans les années 1940, avant de trouver sa voie de globe-trotter révolutionnaire.
Aujourd'hui, les protections sont répandues à tous les postes du rugby. Seule exception : les supports de cuisse qui ne sont portés que par les deuxièmes lignes et qui, grâce à leurs poignées, permettent de soulever ces joueurs lors des touches.
Les protections, une arme à double tranchant
Le rugbyman harnaché est-il mieux protégé pour autant ? Une étude montre que les casques permettent de fortement diminuer les saignements chez les avants, relève la fédération sud-africaine dans un document de travail. En revanche, l'utilité des épaulières est plus discutée : "Elles permettent de réduire les contusions, mais il n'y a pas de données qui suggèrent qu'elles permettent de prévenir les fractures. Ces protections ne sont pas conçues pour ça."
Des chercheurs de l'université de Leicester (Royaume-Uni) ont tiré la sonnette d'alarme dès 2002, rapporte le Guardian (en anglais). Les joueurs protégés ont tendance à y aller encore plus fort sur les impacts, à l'image de ce qui se produit dans le foot américain.
Trop de protection tue-t-il la protection ? Peut-être. Trop de protection tue-t-il le jeu ? Sans doute. Le troisième ligne anglais James Haskell résume le sentiment général dans le Daily Mail (en anglais) : "Je pense qu'on a atteint un maximum en matière de protection. On a même des shorts capitonnés maintenant ! Si on en rajoute encore, ça se fera au détriment du jeu."
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