Coupe du monde de rugby : les Anglaises sacrées championnes du monde à domicile devant une affluence record
Les Red Roses ont décroché leur troisième titre mondial grâce à leur victoire face au Canada, samedi, devant 81 885 spectateurs, record pour un match de rugby féminin.
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Le jour de gloire pour l’Angleterre ! Après deux échecs en finale en 2017 et 2022, les Red Roses ont décroché leur troisième titre de championnes du monde en dominant une valeureuse équipe canadienne en finale (33-13), devant leur public et une affluence record à Twickenham (81 885 spectateurs), samedi 27 septembre. Les joueuses de John Mitchell ont fait parler leur supériorité pour s’imposer sans trembler, malgré l’ouverture du score concédée dans les premières minutes. Avec cette victoire, les Anglaises confirment leur statut de meilleure équipe du monde, et remettent les mains sur un trophée qui leur échappait depuis 2014.
Le costume de favorites n’a pas été trop grand pour elles. Sur la pelouse de Twickenham, les Anglaises se sont appuyées sur leurs fondamentaux pour l’emporter, leur savoir-faire sur les ballons portés, à l’origine de deux essais en première période (19e, 26e), mais aussi le talent de leurs individualités sur les lignes arrières, à l’image du premier essai de la star Ellie Kildunne (11e) pour recoller au score, devant des tribunes en éruption.
Réduites à 14 au retour des vestiaires après un carton jaune contre Hannah Botterman pour un plaquage dangereux, les Red Roses se sont regroupées autour d’une grosse défense pour conserver leur avantage, toujours poussées par un public bouillant, qui a laissé exploser sa joie à en faire trembler le stade au coup de sifflet final.
Un titre tant attendu
Cette victoire consacre un collectif programmé pour gagner, après les désillusions des finales perdues en 2017 et en 2022 face à la Nouvelle-Zélande, alors que les Red Roses avaient les qualités pour l’emporter. Réunies depuis la fin de leur championnat national, mi-mars, les Anglaises ont signé une longue préparation pour se donner les moyens de l’emporter sans jamais vraiment être inquiétées au cours du tournoi.
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Avec 81 885 spectateurs réunis dans les gradins de Twickenham pour voir leur équipe être sacrée championne du monde, la finale signe également un record d’affluence pour un match de rugby féminin, dépassant les 66 000 spectateurs de la première journée du tournoi à 7 des Jeux olympiques de Paris, à l’été 2024. Le précédent record pour un match de rugby à 15 avait déjà été établi à Twickenham, en avril 2023, pour le Crunch de la dernière journée du Tournoi des six nations (54 498).
Dans ce contexte, l'ambiance est montée toute la journée autour du temple du rugby, envahi de supporters dès le milieu de la matinée, avant le feu d’artifice de la finale. "C’est magnifique pour le rugby féminin et le rugby anglais de pouvoir disputer cette finale devant une affluence record, et de marquer l’histoire de cette façon", s’enthousiasmait avant même la rencontre Hollie, jeune supportrice de 17 ans, chapeau de cowboy rouge sur la tête et maillot sur les épaules.
Dans un vacarme assourdissant, Twickenham et les supporters anglais, bariolés de drapeaux anglais, ont poussé derrière leur équipe, du "God save the King" vibrant à la fête du titre démarrée dans les dernières minutes de jeu, au son de "Swing Low, Sweet Chariot", alors que la messe était dite avec 20 points d’avance. "Au coup de sifflet final, j’ai fondu en larmes [...] Une finale à domicile, Twickenham plein à craquer. Le soutien a été incroyable. On pouvait le sentir, l’ambiance était électrique. C’était juste magique", s'est émue Abbie Ward après la rencontre. Le début de longues et bruyantes célébrations pour honorer les nouvelles reines du rugby mondial.
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