Coupe du monde de rugby : "Je ne suis pas sûr que l'arbitrage ait été au niveau de l'enjeu", déplore Antoine Dupont après la défaite face aux Springboks
Le capitaine de l'équipe de France n'a pas caché sa frustration envers l'arbitrage après la courte défaite du XV de France en quarts de finale du Mondial contre l'Afrique du Sud (29-28), dimanche soir.
"Et vous, vous en avez pensé quoi ?" Antoine Dupont, de retour de blessure, a un temps songé se sortir par une pirouette à une question sur l'arbitrage du quart de finale de la Coupe du monde de rugby perdu par le XV de France contre l'Afrique du Sud (29-28), dimanche 15 octobre. Avant de finalement dire quelques mots sur les décisions de Ben O'Keeffe, l'homme au sifflet au Stade de France.
Des dizaines de fois, on a vu les Bleus lever les bras en direction de l'arbitre, espérant un coup de sifflet qui n'est que rarement venu. Les situations litigieuses ont été nombreuses, entre positions de hors-jeu sud-africaines pour ralentir les sorties de balle tricolores et percées coude en avant. "Il y a quand même des actions…" a soupiré Antoine Dupont en conférence de presse après la rencontre. "C'est dur d'avoir ce discours-là, parce qu'il y a beaucoup de déception, de frustration. Mais il nous tarde de revoir des images qui vont nous donner encore plus de frustration."
"Il y a des choses qui sont claires, évidentes, qui sont faciles à siffler et qui ne l'ont pas été. […] Encore une fois, je n'ai pas envie de faire l'aigri qui râle sur l'arbitrage parce qu'il a perdu le match. Mais je ne suis pas sûr que l'arbitrage ait été au niveau de l'enjeu aujourd'hui."
Antoine Duponten conférence de presse après France - Afrique du Sud
L'ouvreur des Bleus a notamment souligné l'absence de coup de sifflet sur une des dernières tentatives du XV de France à quelques minutes de la sirène. "Je ne sais pas si le match se perd dans ces moments-là, mais dans les moments cruciaux, on aurait pu avoir cette pénalité. Quand il y a une avancée de 60 mètres et qu'on ralentit en ruck… Ce sont quand même des choses faciles à siffler."
De quoi rendre la pilule plus difficile à avaler encore pour l'équipe de France, dont le parcours s'arrête aux portes du dernier carré pour la troisième fois consécutive.
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