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Vidéo "Ka mate ! Ka mate !" : retour sur les origines du terrible haka en Nouvelle-Zélande

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Article rédigé par France 2 - H.Abdelkhalek, V.Reynaud, K.May
France Télévisions

En ouverture de la Coupe du monde de rugby 2023, le XV de France affrontera les All Blacks. L'occasion de revenir sur les origines du haka, une danse destinée à impressionner l'adversaire et pratiquée en Nouvelle-Zélande.

À Auckland, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, les jeunes joueurs d'un club de rugby s'entraînent à pratiquer le haka. Le président du club, Buck Shelford, est aujourd'hui considéré comme le père du haka moderne. Cet ancien capitaine des All Blacks a imposé, à la fin des années 80, une nouvelle discipline à cette danse pratiquée depuis 1905 par l'équipe néo-zélandaise de rugby. Une discipline qu'il transmet aujourd'hui aux nouvelles générations.

À l'origine, un chant guerrier

Pour remonter aux origines profondes du haka, il faut quitter Auckland et aller dans le berceau de la culture maorie, dans une aire fumante et volcanique où sont installés depuis des siècles les peuples indigènes de Nouvelle-Zélande. D'abord chant guerrier, l'utilité sociale du haka a progressivement évolué. C'est devenu, par exemple, une marque de respect lors des cérémonies d'accueil. Le haka accompagne désormais les Néo-Zélandais dans leurs joies comme dans leurs peines. La France va accueillir la Coupe du monde de rugby 2023. En match d'ouverture, le XV de France affrontera la Nouvelle-Zélande. "Gageons déjà que le haka des All Blacks fera trembler tout le stade de France", indique le journaliste Hakim Abdelkhalek, envoyé spécial à Auckland.

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