Pistorius s'oppose à un procès télévisé
Oscar Pistorius, qui sera jugé pour le meurtre de sa petite amie en mars, s'est opposé mercredi à la demande de plusieurs médias de filmer le procès. Barry Roux, chef de file de sa défense, a soutenu devant un tribunal que la requête des médias de placer de petites caméras dans toute la salle d'audience portait atteinte aux droits de son client.
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"Pourquoi cela ne peut-il pas être comme pour n'importe quel procès ? Pourquoi faire différent ? Est-ce parce qu'il court vite sur la piste ?", a lancé M. Roux au juge chargé du litige, qui rendra son délibéré mardi. "Cela signifie-t-il que si vous êtes une personne connue, on peut porter atteinte à vos droits ?", a-t-il plaidé. Les médias demandeurs ont souligné vouloir seulement diffuser les moments clés du procès, comme la déposition des témoins avec leur accord, celle des experts, les plaidoiries, et pouvoir diffuser tout le procès pour ce qui est de la piste audio.
Le champion double amputé des jambes, surnommé "Blade Runner" à cause de ses prothèses de carbone, comparaîtra du 3 au 20 mars pour avoir tué sa petite amie Reeva Steenkamp, lors de la Saint-Valentin 2013, en tirant avec son arme à travers la porte des toilettes. Pistorius est accusé de meurtre prémédité. Il plaide l'erreur, affirmant avoir tiré dans un instant de terreur car il pensait qu'un cambrioleur s'était enfermé dans les toilettes de sa chambre, alors que la jeune femme passait la nuit chez lui.
Son procès sera l'un des plus suivis dans les annales judiciaires sud-africaines et a suscité un énorme intérêt, y compris à l'étranger, en raison de la personnalité du champion qui avait fait beaucoup pour la reconnaissance des handicapés dans le sport, en s'alignant avec les valides aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Au nombre des médias désireux de filmer le procès, une chaîne spéciale 24 heures sur 24 sur le procès doit diffuser à partir du 2 mars sur le bouquet payant DS-TV, essentiellement reçu en Afrique du Sud. Le dispositif de caméras proposé permettrait à la juge de les débrancher quand elle le veut, a souligné l'agence EyeWitness News, également désireuse de filmer. "Ce que nous proposons calmerait le cirque", a souligné Frank Snyckers, l'avocat des deux médias. "Quiconque voulant un bout de l'action n'aura pas besoin d'être dans la salle".
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