Mahut: "On ne sait jamais quand c'est la fin"
Nicolas Mahut, qui a été éliminé mercredi au premier tour de Roland-Garros par le Serbe Janko Tipsarevic (N.8), 6-2, 7-6 (7/4), 6-1, et qui a connu de nombreux problèmes de genou, est reparti de la case départ depuis quelques mois. Le Français, qui retrouve petit à petit ses sensations, s'exprime sur son avenir et "espère que ce n'était pas son dernier tournoi à Roland Garros".
Vous pensez qu'un match comme cela peut vous relancer pour la suite ?
Nicolas Mahut: "Il y a plein d'aspects positifs. L'aspect positif est qu'il n'y a pas un seul moment dans le match où je pensais à mon genou. Physiquement, je me sentais bien, j'aurais pu jouer 5 sets sans problème, c'est l'aspect positif. Après, oui, il y a du mieux dans mon jeu mais comme je te disais, il y a trop de moments où je sors ; je sors pendant 3 points, mon attention s'échappe un peu, je fais un mauvais choix".
Vous avez pensé à cela, que c'était peut-être votre dernier match quand vous avez quitté le court ?
N.M: "On ne sait jamais quand c'est la fin. Oui, quand tu as 23, 25 ans tu n’y penses pas. L'an dernier quand j'étais 60e, je n'y pensais pas. Aujourd'hui je vais me retrouver 200e mondial, forcément quand tu quittes le terrain, tu de dis que peut-être, tu ne reviendras pas. Ce n'est pas mon état d'esprit mais forcément, quand tu sors du terrain après une défaite, tu y penses un peu".
C'est quoi la suite de la saison, vous repartez en Challenger, dans les Qualifications ?
N.M: "Là, j'ai déjà le double avec Micka Llodra, c'est un objectif assez important, on a envie de faire un gros truc ici. Après effectivement, dès que cela se termine, le plus tard possible j'espère, j'irai sur les Challengers, à Nottingham et Wimbledon, qualifications ou tableau si j'ai une wild-card.
Vous vous sentez capable de remonter au niveau où vous étiez avant ? Vous vous sentez prêt à repartir pour des tournois, regagner des points ?
N.M: Je connais le chemin, je l'ai fait plusieurs fois, la dernière fois c'était en début 2010, j'étais 220e mondial, j’avais eu des pépins physiques et c'est revenu. Là, on a fait un gros travail avec Thierry, je vais le poursuivre avec Nicolas Escude sur le gazon. Si je fais tous ces efforts, si je m'entoure de ces personnes, c'est que je me sens capable de revenir. Voilà mon état d'esprit, ce qui m'anime aujourd'hui : réussir un retour. Ça va être difficile, ce sont peut-être les plus grands défis de ma carrière.
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