Ligue des champions : le Real Madrid s'est fait peur contre l'Atlético mais se qualifie pour les quarts de finale à l'issue d'une séance de tirs au but polémique
En ballottage favorable après son succès à l'aller (2-1), le tenant du titre a souffert sur la pelouse de ses voisins de l'Atlético de Madrid, mercredi, en huitièmes de finale retour de Ligue des champons.
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Plus de peur que de mal. Au terme d'une soirée difficile, pendant laquelle le Real Madrid a longtemps souffert, les coéquipiers de Kylian Mbappé ont validé leur ticket pour les quarts de finale de Ligue des champions, mercredi 12 mars. Opposés à l'Atlético de Madrid, les tenants du titre ont dû puiser dans leurs réserves, après l'ouverture du score adverse dès la 28e seconde de jeu par Conor Gallagher.
Sans solution face à la démonstration collective des Colchoneros, les hommes de Carlo Ancelotti ont dû attendre la séance des tirs au but pour se qualifier (0-1, puis 2-2 au cumulé). Dans cet exercice, les Merengues ont tiré leur épingle du jeu, au terme d'un scénario rocambolesque (4-2). Les Merengues affronteront Arsenal en quarts.
Un cas rarissime lors des tirs au but
Des sueurs froides que le Real Madrid aurait pu s'épargner, si Vinicius n'avait pas tremblé. Car à la 70e minute de jeu, sur l'un de ses rares éclairs, Kylian Mbappé a obtenu un pénalty sur un festival individuel. Mais c'est le Brésilien qui s'est saisi du ballon, pour exécuter la sentence. Dans la foulée, Vinicius Junior a totalement raté sa tentative, expédiant le ballon dans le ciel madrilène.
Il était toutefois écrit que ce huitième de finale retour, très tendu, allait se disputer sur cet exercice. Poussé à la prolongation par l'Atlético de Madrid, le Real n'a jamais trouvé la faille, avant la séance de tirs au but. Cette fois, Kylian Mbappé s'est élancé en premier, pour bien lancer ses coéquipiers. Mais c'est sur celui de Julian Alvarez que la soirée a tourné en faveur du Real, sur un coup du sort rarissime.
En effet, l'attaquant argentin de l'Atlético a bien transformé sa tentative, pour égaliser à 2-2, avant que le VAR n'annule son tir au but. Et pour cause : en glissant au moment de la frappe, Julian Alvarez a d'abord touché le ballon avec son pied d'appui, ce qui est interdit. Le Real Madrid menait alors 2-1, et malgré l'arrêt de Jan Oblak sur le quatrième tir au but des Merengues, signé Lucas Vazquez, la messe était dite.
Antonio Rüdiger a transformé le cinquième et dernier essai du Real, pour sceller la soirée (0-1, 2-2 en cumulé, et 4-2 aux tirs au but). "L'arbitre dit que Julian touche le ballon avec son pied d'appui (gauche), mais la balle ne bouge même pas ! Je n'avais jamais vu un pénalty refusé par la VAR", a déclaré Diego Simeone en conférence de presse. "Ceux qui pensent que Julian a touché deux fois le ballon, levez la main ! Vous voyez, personne ne la lève", a-t-il ensuite lancé aux journalistes. L'entraîneur madrilène Carlo Ancelotti, qui juge cette scène "bizarre", estime lui, après avoir vu les images au ralenti, que l'Argentin a bien touché "deux fois" le ballon.
Comme lors de la finale de 2016, le Real Madrid bat son voisin aux tirs au but. Kylian Mbappé et les siens ont désormais rendez-vous avec Arsenal, en quarts de finale de cette Ligue des champions, pour défendre leur titre.
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