Football : l'UEFA empêche Crystal Palace de participer à la Ligue Europa en même temps que l'OL pour non respect des règles de multipropriété

Fraîchement maintenu en Ligue 1, l'OL disputera la Ligue Europa pendant que le club anglais, anciennement détenu par John Textor, a été rétrogradé en Ligue Conférence.

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France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 11/07/2025 18:37

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John Textor lors du match entre son club, Botafogo, et Palmeiras, en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs, le 28 juin 2025. (JUAN MABROMATA / AFP)

Après avoir obtenu le droit de rester dans l'élite du football français, l'Olympique lyonnais s'est vu confirmer sa qualification pour la Ligue Europa la saison prochaine, vendredi 11 juillet, par l'UEFA. La menace d'une potentielle exclusion de toutes les compétitions européennes planait encore, mais l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) l'a écartée. En revanche, elle a interdit à Crystal Palace, également ancienne propriété de John Textor, désormais ex-président de l'OL, de participer à la même compétition.

"L'ICFC a conclu que les clubs avaient enfreint, au 1er mars 2025, les critères de propriété multiclub prévus à l'article 5.01 du règlement des compétitions interclubs de l'UEFA", peut-on lire dans le communiqué de presse de l'UEFA [lien en anglais]. Ainsi, Crystal Palace ne disputera pas la C3 mais bien la C4, la Ligue Conférence. L'article 5.01 du règlement de l'UEFA établit des critères clairs, dont l'impossibilité pour "une personne de participer, en même temps, directement ou indirectement, de quelque manière que ce soit, à la gestion, à l’administration et/ou aux activités sportives de plus d’un club prenant part à une compétition interclubs de l’UEFA".

Cette décision peut encore faire l'objet d'un recours dans le Tribunal arbitral du sport (TAS). Pour rappel, John Textor a démissionné de toutes ses fonctions à l'OL le 30 juin dernier et a été remplacé par Michele Kang. L'ancien boss de l'OL avait par ailleurs revendu l'ensemble de ses parts de Crystal Palace au propriétaire américain des New York Jets, la vente n'attendant plus que la validation de la Premier League.