PSG-Arsenal : "Nous sommes là parce que nous l'avons mérité"... Paris "confiant" et en position idéale avant sa demi-finale retour de Ligue des champions

Le Paris Saint-Germain mène d'un but avant le match retour, mercredi, au Parc des Princes. Un avantage minime mais tout sauf négligeable pour un club qui n'a jamais été dans une position aussi confortable.

Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Joao Neves au duel avec Mikel Merino lors d'Arsenal-PSG en demi-finales aller de la Ligue des champions, le 29 avril 2025, à l'Emirates Stadium. (FRANCK FIFE / AFP)
Joao Neves au duel avec Mikel Merino lors d'Arsenal-PSG en demi-finales aller de la Ligue des champions, le 29 avril 2025, à l'Emirates Stadium. (FRANCK FIFE / AFP)

"Je suis très confiant. Je l'ai toujours été, depuis mon premier jour ici". Au cœur de sa deuxième demi-finale de Ligue des champions en deux saisons passées sur le banc du PSG, Luis Enrique a fait tout l'étalage de son calme en conférence de presse, mardi 6 mai, à la veille du match retour contre Arsenal. Mais ne vous y trompez pas. Derrière ces mots, le coach espagnol prend grand soin depuis le soir du match aller, remporté 1-0, pour rappeler que rien n'est fait.

"Demain, le match sera difficile (...). Il y aura forcément des phases où nous allons souffrir face à un adversaire qui n'a rien à perdre et un seul but à remonter", a-t-il notamment appuyé. Assis sur le même siège que lui quelques instants plus tôt, Achraf Hakimi a adopté la même posture. "Nous avons tous conscience de l'importance du match que nous jouerons demain", a rassuré le vice-capitaine, insistant sur l'importance de garder la même identité de jeu et la même "personnalité avec et sans ballon".

85% de chances de se qualifier

Depuis son arrivée dans la capitale, Luis Enrique s'est acharné, dans ses interventions médiatiques, à ramener à la normalité ce club habitué à basculer dans l'irrationalité. Mais être à 90 minutes d'une finale de C1, qui serait la deuxième de l'histoire du PSG, cinq ans après l'échec contre le Bayern Munich (0-1), revêt quelque chose de spécial. Cette fois, pas d'épidémie de Covid-19 à l'horizon, et donc pas de huis clos ni de tournoi joué sous un format inhabituel.

Paris a croisé la route de Manchester City, d'Arsenal, de l'Atlético de Madrid ou encore de Liverpool, - éliminé au moment où les Reds apparaissaient comme les favoris de la compétition - et est toujours dans la course, non sans quelques frayeurs en phase de ligue. "Nous sommes là parce que nous l'avons mérité", a insisté Luis Enrique qui fêtera ses 55 ans le soir du match, à minuit, avec l'espoir de recevoir un cadeau moins amer que l'élimination subie contre Dortmund l'an passé au même stade la compétition.

"Le football est un spectacle avant toute chose. Les gens paient comme pour aller au théâtre ou au cinéma. Recevoir les éloges de nos supporters, c'est notre objectif. Mais s'ils viennent d'autres personnes du monde du foot, on est ravis. C'est merveilleux."

Luis Enrique, l'entraîneur du PSG

en conférence de presse

Mais la donne a changé dans la capitale. Dans la position du chasseur lors de ses trois premières demi-finales de C1 jouées sur le format aller-retour, le PSG avait à chaque fois connu l'élimination (0-1 puis 0-2 contre Milan en 1995, 1-2 puis 0-2 contre Manchester City en 2021, 0-1 puis 0-1 contre Dortmund en 2024). Cette fois, il possède un coup d'avance et l'avantage de recevoir pour le match retour, une position inédite pour lui mais que 13 équipes ont déjà connue avant. Au total, 85% d'entre elles ont validé leur billet pour la finale (11/13), les deux exceptions étant le Panathinaïkos (renversé par l'Ajax en 1996 : 1-0 puis 0-3) et l'Ajax (renversé par Tottenham en 2019 : 1-0 puis 2-3).

Pas de quoi doucher les espoirs de Mikel Arteta. "Nous allons le faire", a assuré l'entraîneur d'Arsenal, malgré l'incapacité de son équipe à marquer le moindre but en 90 minutes sur sa propre pelouse au match aller. Y arriveront-ils dans un Parc des Princes rempli à craquer et bien décidé à jouer le rôle du douzième homme ? Luis Enrique, qui n'a pas oublié le soutien reçu en janvier quand son équipe était menée de deux buts contre Manchester City (victoire 4-2 à la fin), espère "rendre leur confiance" aux supporters "à travers des efforts et de l'intelligence émotionnelle". Autrement dit : le PSG doit continuer sur sa lancée pour éviter de réveiller les démons du passé.

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