Ligue des champions : le PSG surclasse Brest en barrages aller et prend un net avantage avant le match retour

Comme en championnat, il n'y a pas eu photo entre le club de la capitale et le novice breton battu (3-0) à Guingamp, mardi.

Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La joie des Parisiens et du premier buteur, Vitinha, lors du barrage aller de Ligue des champions entre Brest et le PSG, le 11 février 2025 à Guingamp. (FRED TANNEAU / AFP)
La joie des Parisiens et du premier buteur, Vitinha, lors du barrage aller de Ligue des champions entre Brest et le PSG, le 11 février 2025 à Guingamp. (FRED TANNEAU / AFP)

Il n'y a pas eu d'exploit pour les Brestois. A Guingamp, leur antre cette saison pour les matchs de Ligue des champions, ils ont (encore) subi la dure loi du Paris Saint-Germain (3-0), mardi 11 février, en barrages aller. Que ce soit sur la scène nationale ou continentale, le PSG évolue un cran au-dessus de la formation bretonne dont la joyeuse aventure européenne semble toucher à sa fin. "On aura l'ambition d'être encore en vie quand on rentrera sur la pelouse du Parc des Princes", ambitionnait pourtant l'entraîneur brestois Eric Roy la veille du match.

En face, Ousmane Dembélé, auteur d'un doublé (45e, 66e), et Vitinha, qui a ouvert le score sur pénalty (20e), ne l'entendaient pas de cette oreille. Sans être parfait, le PSG a fait ce qu'il fallait pour ne pas avoir à s'employer dans une semaine sur sa pelouse pour le barrage retour. L'ultra-réalisme de la première période fera oublier les ratés du deuxième acte. Et cette capacité perpétuelle à se créer des occasions, elle, suffira à masquer les trois poteaux touchés (35e, 39e, 48e) par des Brestois pas vernis.

Vitinha homme du match

L’efficacité n’est pas la seule chose qui a manqué à cette équipe de Brest pour rivaliser avec le leader invaincu de la Ligue 1. Mardi, l’écart technique était trop grand. Le Stade brestois n’a pas de Vitinha, ce joueur capable de décider du tempo ou de bonifier n’importe quel ballon reçu. Plus largement, l’aisance du PSG pour se tirer de la pression adverse dans les petits espaces - qui a conduit au but du 2-0 -, même sur cette pelouse clairsemée et plutôt inhospitalière, a fait beaucoup de dégâts.

Physiquement, les Bretons ont connu plusieurs coups de mou à force de courir après le ballon (38% de possession seulement). Peut-être que ces courses ont pesé en entamant la lucidité des attaquants, une fois arrivés dans la surface de réparation. Ces derniers ont autant tiré que ceux du PSG (16 tirs partout), mais au relâchement parisien Brest opposait des gestes à l’arraché (0,9 xG à 2,8). Le club breton aurait pu (et peut-être même dû) marquer, mais Paris aurait surtout pu corser l'addition.

Désiré Doué s’est vu refuser un but pour une position de hors-jeu au millimètre de son passeur décisif Bradley Barcola après une longue intervention de la VAR (53e). Barcola, justement, a manqué deux face-à-face avec Marco Bizot (38e, 62e) et Ousmane Dembélé a gâché trois occasions franches (29e, 58e, 75e). Pas de quoi nourrir des regrets puisque le club de la capitale dispose d'un matelas de trois buts d'avance avant le match retour, à Paris.

"On est contents mais ce n'est pas fini, a tenu à appuyer l'homme du match Vitinha au micro de Canal+. On sait que ça va être difficile parce que c'est une équipe qui ne lâche jamais".

Si le PSG n'a pas oublié la "remontada" et son élimination par le Barça en 2017 après avoir gagné le match aller 4-0, la mission paraît presque impossible pour Brest. Le club breton est inexpérimenté à ce stade de la compétition et n'a plus battu Paris depuis 1985 (soit 31 matchs sans victoire toutes compétitions confondues). Sauf catastrophe, le Paris Saint-Germain disputera les huitièmes de finale de la Ligue des champions pour la 13e année consécutive.

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