Ligue des champions : battu sur la pelouse d'Aston Villa, le PSG se qualifie tout de même pour les demi-finales
Bien moins sereins qu'au match aller, les joueurs de Luis Enrique ont passé une soirée extrêmement compliquée à Villa Park, mardi soir.
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"On va beaucoup souffrir mais on est prêts", avait prévenu Luis Enrique et c'est exactement ce qu'a vécu le Paris Saint-Germain sur la pelouse d'Aston Villa en quarts de finale retour de la Ligue des champions, mardi 15 avril. Battu par un adversaire qui n'a jamais capitulé (3-2), le club de la capitale doit sa qualification pour les demi-finales en grande partie à ses deux buts d'avance acquis à l'aller une semaine plus tôt (3-1 au Parc des Princes).
Alors qu'on le croyait vacciné contre les désillusions européennes, il n'est pas passé loin de s'effondrer à l'heure de jeu au terme de dix minutes de folie de la part des Villans. Menés 2-1 à l'issue de la première période, les joueurs d'Unai Emery ont égalisé puis pris l'avantage en deux minutes chrono. Le coup de canon de John McGinn au terme d’une très longue percée (55e) a fait entrer en fusion Villa Park, puis le défenseur Ezri Konsa a joué les finisseurs (57e).
Donnarumma en sauveur
Suspendu à son minime avantage d’un petit but, le Paris Saint-Germain a continué de voir les vagues déferler sur sa surface. Une fois n’est pas coutume, Gianluigi Donnarumma a enfilé le costume du sauveur en sortant deux parades vitales, sur une tête bien placée de Pau Torres (60e) et en remportant son face-à-face avec Marco Asensio (70e). Moins rassurant sur la globalité de la soirée, Willian Pacho lui a emprunté ce costume dans les derniers instants pour arrêter sur la ligne la dernière occasion anglaise, signée Ian Maatsen (90e+2).
Une heure plus tôt, le PSG semblait pourtant avoir tué tout suspense. "On n'est pas venus ici pour spéculer, mais bien pour gagner", avait promis Ousmane Dembélé en conférence de presse la veille. Ce dernier n’avait pas menti puisque son équipe menait 2-0 avant la fin de la première demi-heure et condamnait Villa à remonter quatre buts pour rester en vie.
Profitant des prises de risque de leurs adversaires, les joueurs de Luis Enrique ont piqué sur transition rapide. Achraf Hakimi a ouvert le score de manière opportuniste, propulsant le ballon au fond des filets après un centre au sol mal nettoyé par Emiliano Martinez (11e). Son homologue de l'aile gauche de la défense, Nuno Mendes, a ensuite inscrit le deuxième but parisien au terme d'un contre rondement mené, d'une volée parfaitement placée, franchissant la ligne avec l'aide du poteau (28e).
Arsenal ou le Real Madrid en demi-finales
Une poignée de spectateurs a quitté les tribunes à cet instant, mais les joueurs d’Unai Emery ont fait renaître l’espoir en réduisant le score grâce à une frappe de Youri Tielemans sérieusement déviée par Willian Pacho (34e). Sans ce but, l’affaire aurait été entendue à la pause. Aston Villa se serait contenté d’avoir atteint les quarts pour sa première participation en C1 depuis 1983.
Mercredi, l’attention de Birmingham se concentrera à nouveau sur la priorité du moment, qui affecte le quotidien des habitants de la deuxième aire urbaine du Royaume-Uni : la grève des éboueurs qui dure depuis le 11 mars dernier.
De son côté, le PSG fera son retour en France avec un sentiment mitigé. Ses lacunes défensives entrevues à Villa Park ont été exposées au grand jour, au même titre que sa capacité à souffrir sans couler. Malgré cette soirée de souffrance, le PSG disputera les demi-finales pour la deuxième année consécutive, soit face à Arsenal, soit face au Real Madrid de Kylian Mbappé. Dans l'autre partie de tableau, le FC Barcelone, vainqueur par la petite porte de Dortmund (4-0, 3-1) attend l'Inter ou le Bayern Munich.
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