Arsenal-PSG : grâce à Dembélé, les Parisiens repartent de Londres avec la victoire... Revivez la demi-finale aller de la Ligue des champions

La moitié du contrat est rempli pour le PSG. Les Parisiens se sont imposés sur la pelouse d'Arsenal lors de la demi-finale aller de Ligue des champions, mardi 29 avril (1-0). Une revanche après leur défaite déjà à Londres, lors de la phase de la ligue, qui porte le sceau notamment d'Ousmane Dembélé, seul buteur du match. 

Un an après leur élimination frustrante au même stade de la compétition face au Borussia Dortmund, les Parisiens se rapprochent d'une deuxième qualification en finale de la C1, après celle de 2020. Mais il faudra conserver ce maigre avantage au retour au Parc des Princes, mercredi prochain.

Paris a surpris puis Paris a tenu. Quatre petites minutes. C'est le temps qu'il a suffi au PSG pour ouvrir le score à la stupeur générale, refroidissant un Emirates Stadium baigné de soleil ce mardi. Sur un débordement de Khvicha Kvaratskhelia, l'international français a trompé le gardien David Raya sur une frappe croisée compliquée. Puis, Paris a tenu, souvent sauvé par un Gianluigi Donnarumma encore décisif, et aurait même pu doubler la mise si Gonçalo Ramos n'avait pas trouvé la tranversale (85e).

Dembélé, un retour au meilleur moment. Il n'avait plus marqué depuis cinq matchs, une disette qui apparait comme longue pour lui désormais. Ousmane Dembélé est sorti du bois au meilleur moment, dès l'entame du match. Le reste de son match, jusqu'à sa sortie à la 70e, a été sans grand relief mais son but a changé la physionomie du match et pourrait valoir très cher pour la qualification.

Arsenal n'a jamais trouvé la faille. Les Gunners de Mikel Arteta, qui assume être un "très grand fan de Luis Enrique depuis plusieurs années", ont eu la mainmise sur le match pendant plus d'une heure, mais n'ont jamais forcé le verrou parisien. Mikel Merino aurait pu bénéficier d'un penalty (38e) et a vu son but ensuite refusé (47e). Mais Gianluigi Donnarumma a longtemps veillé pour maintenir le court avantage, comme face à Leandro Trossard où le portier italien se couche pour éviter l'égalisation (56e).