L'ancien président nîmois "abasourdi"
L'affaire des matches truqués présumés, ou pour le moins suspects, du club de Nîmes en L2 la saison passée, fera l'objet d'un reportage dimanche dans Stade 2. Thierry Vildary qui suit le dossier depuis plusieurs semaines, fait un point complet sur cette affaire, avec notamment l'ancien président nîmois Jean-Louis Gazeau et l'ancien entraîneur René Marsiglia.
Jean-Louis Gazeau dit n'avoir pas suspecté l'activité de Serge Kasparian dans le cercle de jeux parisien Cadet : "Il m'a été présenté comme un propriétaire de brasseries parisiennes, ce qui était vrai d'ailleurs". Il y a quelques jours, dans "Objectif Gard", l'ancien homme fort du football nîmois se disait "abasourdi". Il souhaite avant tout “que la justice fasse rapidement la lumière sur la vérité“. Et rajoute sur un ton solennel : “Je tombe de haut, si ces éléments sont avérés, il est évident que les responsables doivent être sanctionnés“. Ce qui importe avant tout Jean-Louis Gazeau, c’est le sort du Nîmes Olympique : “Je pense surtout aujourd’hui au club et à ceux qui font Nîmes Olympique tous les jours“.
De son côté, René Marsiglia, qui était était sur le banc nimois lors du match qui fait débat à Caen le 13 mai dernier a doné sa version des faits. L'entraîneur des "crocodiles" a rappelé ses consignes d'avant match. Des consignes typiques d'un match où les deux clubs n'avaient besoin qu'un d'un seul point pour quasiment assurer le maintient pour les gardois et l'accession pour les normands: "avant le match, j'ai dit aux joueurs: vous avez l'habitude de jouer des matches d'une heure et demi et bien celui-là il va durer une heure. Si après une heure chacun a ce qu'il veut, le match est fini. Dans la dernière demie-heure si on a un point et qu'ils ont un point, les gars d'en face ils vont pas attaquer pour risquer de prendre un but et de tout perdre !"
René Marsiglia reconnait que le courant n'est jamais passé entre lui et le nouveau président Jean-Marc Conrad. Son contrat n'a pas été renouvelé à l'issue de la saison passée. le technicien n'est toutefois pas inquiété dans cette affaire. Il conclut "je suis content d'avoir été sur écoute, parce qu'on a la preuve que je n'ai passé aucun coup de fil à personne."
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter