Enquête ouverte pour une série de délits financiers au SC Bastia
Le parquet de Bastia a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour une série de délits financiers allant de l'abus de biens sociaux à l'escroquerie autour du SC Bastia, déjà placé en liquidation judiciaire, le 5 septembre dernier et relégué en National 3. Dans le cadre de la liquidation, le mandataire judiciaire a remis un rapport qui "met en évidence divers faits susceptibles de recevoir une qualification pénale", a annoncé la procureure Caroline Tharot dans un communiqué. Le club bastiais continue sa descente aux enfers.
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"Une enquête préliminaire, ouverte en l'état des chefs d'abus de biens sociaux, banqueroute, escroquerie, présentation de comptes annuels inexacte, travail dissimulé, non révélation de faits délictueux par le commissaire aux comptes, a été confiée ce jour" à la police judiciaire d'Ajaccio, a-t-elle ajouté. Le club, qui évoluait jusqu'à la saison dernière en Ligue 1, a été confronté à d'énormes problèmes financiers ces dernières années. Il affichait lors de son placement en liquidation une dette de 21 millions d'euros à l'issue de la saison 2016-2017, pour des actifs estimés à 10 millions d'euros. Il employait 47 salariés dans son administration et était débiteur envers une série d'entreprises insulaires.
Côté sportif, le club, repris depuis mi-août par deux entrepreneurs bastiais Claude Ferrandi et Pierre-Noël Luiggi, a connu une interminable dégringolade. Relégué en Ligue 2 sur le terrain à l'issue de la saison 2016-2017, il a ensuite été rétrogradé administrativement en National 1 (nouveau nom du National, 3e division) par la DNCG, le gendarme financier du football, à cause de ses difficultés budgétaires. La sanction a été confirmée en appel, puis par un avis du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Mais la DNCG et le Comité exécutif de la Fédération française de football n'ayant pas validé le budget bastiais pour le National 1, le SCB doit finalement évoluer en National 3.
L'ancien président du SC Bastia, Pierre-Marie Geronimi, cumule de son côté les ennuis judiciaires: huit mois de prison avec sursis et 30.000 euros d'amende ont été requis mi-février à son encontre pour une affaire de chèques présumés frauduleux, émis avec un chéquier du club, pour 2 millions d'euros. En septembre 2017, il a été condamné dans une autre affaire à deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bastia pour avoir utilisé les fonds d'une société pour régler des dettes de jeux, une affaire sans lien avec sa gestion du club.
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