"Vraiment ça suffit !" : après l'arrêt du match entre Montpellier et Saint-Étienne dimanche, le préfet de l'Hérault annonce qu'il va sanctionner
Les "supporters violents" doivent s'attendre à des interdictions de stade, des annulations d'abonnements et des contrôles renforcés à l'entrée. Le préfet de l'Hérault a dû arrêter le match dimanche entre Montpellier et Saint-Étienne à cause de jets de fumigènes.
"Je n'hésiterais pas à prendre des interdictions administratives de stade pour ces supporters violents, car vraiment ça suffit", déclare le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch sur "ici Hérault", lundi 17 mars, au lendemain de la rencontre de Ligue 1, entre Montpellier et Saint-Étienne, au stade de la Mosson de Montpellier.
Le préfet de l'Hérault estime qu'il va falloir "travailler tous ensemble", pour lutter contre les violences de la part de supporters. "De mon côté, cela implique d'interdir ces personnes de stade, du côté du club, de retirer les abonnements, et surtout qu'on soient bien meilleurs sur les palpations de sécurité à l'entrée du stade. C'est le principal problème que j'ai détecté au cours de cette saison." Il faut redoubler d'efforts lors des contrôles, selon le préfet de l'Hérault.
"La responsabilité de filtrer aux portes du stade, ce n'est pas celle du préfet, c'est celle du club avec les agents de sécurité privée. C'est là qu'il faut faire l'effort pour éviter l'introduction d'objets."
François-Xavier Lauch, préfet de l'Héraultà "ici Hérault"
Une cinquantaine de fumigènes ont été utilisés, dont certains ont été lancés sur le terrain lors du match. "Il faut qu'on arrive ensemble à faire diminuer cette entrée de fumigènes. Nous aurons à hausser le niveau de sécurité, avec la possiblité de recourir à des mesures fortes."
Un problème de groupe pas d'individus
"On avait un groupe de 2 000 supporters très échauffés, ce n'est pas un sujet de quelques individualités, c'est le sujet de plusieurs dizaines de personnes", explique le préfet de l'Hérault, qui a pris la décision d'interrompre la rencontre entre Montpellier et Saint-Étienne, dimanche soir.
"On fait face a des gens très organisés, qui se masquent et qui se changent dans les tribunes pour éviter les interpellations des policiers, ajoute le préfet, donc il va falloir qu'on travaille tous ensemble". Il n'écarte pas la possibilité d'une dissolution du groupe ultra de Montpellier. "C'est une mesure de dernier recours", explique le préfet.
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