OM-Nice: Gignac, l’atout maître de Bielsa
Au cœur de l’été mouvementé de l’Olympique de Marseille, certaines choses n’ont pas bougé. Parmi elles, André-Pierre Gignac et sa capacité à être décisif sous le maillot phocéen. Le numéro 9 de l’OM a offert à son club sa première victoire de la saison sur la pelouse de Guingamp et compte bien le refaire encore et encore. Il en aura une autre occasion ce vendredi soir face à Nice, dans son Vélodrome.
Il est facilement critiqué André-Pierre Gignac. Un peu fruste parfois, râleur souvent, maladroit à ses heures perdues, il est une cible facile au sein du microcosme qu’est l’Olympique de Marseille. Exposé, de par son poste d’avant-centre, « APG » n’est pas du genre à se cacher. A lui la gouaille et la tête haute, aux autres les doutes. Arrivé pour 18 millions d’euros sur les rives de la Méditerranée en provenance de Toulouse à l’été 2010, le natif de Martigues a alors, la lourde tâche de remplacer Mamadou Niang. Challenge difficile s’il en est tant le Sénégalais était devenu, si ce n’est une légende, au moins un joueur dont on se souviendra longtemps sur la Canebière. Quelques blessures et une hygiène de vie pas toujours en adéquation avec le haut niveau font de lui le paria de l’attaque olympienne. Mais ça c’était avant.
Déjà 3 buts cette saison
Le début de saison 2014/2015 de l’international français (17 sélections, 4 buts) ressemble à ses deux saisons dernières lors desquelles Gignac a inscrit respectivement 13 et 16 buts en Ligue 1. Désormais, c’est lui le leader de l’attaque olympienne. A Bastia, lors de la première journée, c’est lui qui inscrit le doublé, malheureusement insuffisant pour offrir à Bielsa sa première victoire. Face à Montpellier, il est « en dedans », l’OM s’incline 2-0. A Guingamp, il reprend de volée un centre de Dimitri Payet pour donner la victoire à son équipe. Quelques minutes plus tard, il sort sur blessure à la cheville. Trois jours plus tard, il est déjà à l’entraînement et se déclare apte pour la réception de Nice. A l’OM, Gignac fait le pluie et le beau temps depuis trois semaines.
Si d’aucuns en doutent, il suffit de regarder la liste des buteurs à Marseille cette saison. Alessandrini ? Non. Thauvin ? Non. Payet ? Non. La recrue Batshuayi ? Non plus. Un seul et unique nom : André-Pierre Gignac et ses trois réalisations (Romaric a marqué contre son camp à Bastia). A l’intersaison, l’Olympique de Marseille a recruté tout azimut offensivement : Alessandrini, Bathusayi et Barrada sont arrivés alors que les seuls Valbuena, et Jordan Ayew sont partis. Suffisant pour mettre Gignac sur la touche ? Loin de là.
Capitaine (bis)
Lors des matches de préparation, c’est la pépite Michy Batshuayi qui avait brillé. Le jeune Belge avait inscrit quatre buts contre deux pour « APG ». On se disait alors que l’OM avait trouvé mieux que ce qu’il avait. C’était sans compter sur Marcelo Bielsa qui comptait sur André-Pierre Gignac plus que sur le pourtant énorme potentiel de l’ancien du Standard de Liège. En Ligue 1, Gignac a disputé 267 minutes. Sans sa blessure à Guingamp, il aurait disputé l’intégralité des minutes cette saison. Sur la pelouse, il est d’ailleurs celui qui donne de la voix, n’hésitant jamais à reprendre ses partenaires quand il est mécontent. Cette tendance, qui agace parfois quand Gignac n’est pas au mieux, est louable quand ce dernier est bon comme il l’est en ce moment. Le « vrai » capitaine, Steve Mandanda, loin de l’action dans sa surface, Gignac prend le relais sur le terrain, à l’image d’un André Ayew. Au sein d’une formation rajeunie, l’aura d’un Gignac peut être primordiale. Pour être écouté, le numéro 9 olympien se doit d’être bon. Si tel était le cas ce vendredi soir face à Nice, Marcelo Bielsa pourrait bien connaître sa première victoire dans le nouveau Vélodrome.
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