Ligue 1 : toujours intouchable, le PSG s'offre le deuxième Classique cette saison face à l'OM et creuse encore l'écart

Les joueurs de la capitale ont tenu leur rang face à une formation phocéenne ambitieuse mais objectivement inférieure, dimanche, pour s'envoler un peu plus au classement.

Article rédigé par Andréa La Perna - au Parc des Princes
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La joie de Désiré Doué après le but de Nuno Mendes avec le PSG contre l'OM, le 16 mars 2025, au Parc des Princes. (FRANCK FIFE / AFP)
La joie de Désiré Doué après le but de Nuno Mendes avec le PSG contre l'OM, le 16 mars 2025, au Parc des Princes. (FRANCK FIFE / AFP)

Au Vélodrome, comme au Parc des Princes, il y avait une classe d’écart entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille cette saison. Le club de la capitale a logiquement remporté le deuxième Classique de la saison (3-1), dimanche 16 mars, à l’occasion de la 26e journée de Ligue 1. L’approche ambitieuse de l’OM, agressif et offensif, n’aura pas suffi à désarçonner ce PSG en pleine bourre. Cinq jours après la qualification mémorable en quarts de finale de Ligue des champions à Anfield, le cavalier seul des Parisiens continue en championnat. 

Des chants insultants mais pas d'interruption

L’homme en forme de ce début d’année, Ousmane Dembélé, a rapidement ouvert le score (17e). En pivot après une course dans le dos de la défense, il a inscrit son 30e but de la saison pour lancer parfaitement la soirée parisienne. Nuno Mendes a ensuite fait le break juste avant la mi-temps, sur un service de Fabian Ruiz, déjà passeur décisif sur le premier but (42e). Une nouvelle promenade de santé s’annonçait alors pour les joueurs de Luis Enrique.

Mais Marseille a injecté un semblant de suspense en réduisant le score au retour des vestiaires, profitant d’une passe en retrait complètement ratée de Nuno Mendes (51e). Amine Gouiri inscrivait ainsi le premier but marseillais au Parc des Princes depuis trois ans. Malgré cela, la domination parisienne n'a jamais fléchi et c'est assez logiquement que le troisième but du PSG a fini par arriver. Après la fleur faite par Mendes, le défenseur marseillais Pol Lirola a rendu la pareille à ses rivaux en coupant un centre d’Achraf Hakimi dans son propre but (76e).

Pourtant, en tribunes, la tendance n’était pas aux flatteries et aux mots doux. L’ancien Parisien Adrien Rabiot, capitaine marseillais du soir, a été la cible de banderoles et de chants insultants, certains égratignant directement sa mère et agent. En plus des "Marseille, Marseille, on t’encule", le Parc des Princes a repris "Les rats", un chant à connotation raciste, juste avant la mi-temps. "L'ambiance était celle d'un Classique habituel. Je n'ai pas entendu assez pour comprendre, a réagi Luis Enrique, l'entraîneur parisien après le match. C'était pareil à Marseille. C'est du foot, pas du tennis ou du tennis de table. On peut s'améliorer, mais rien ne m'a semblé sortir du cadre."

Au total, cinq annonces du speaker demandant au public de cesser les chants discriminatoires ont retenti dimanche soir. Aucune n’a eu l’effet escompté et à aucun moment la rencontre n’a été interrompue, contrairement aux dispositions du règlement du championnat de France. Le PSG a échappé la sanction et obtenu ce qu'il était venu chercher : les trois points.

A huit journées de la fin de la saison, le club parisien compte 19 points d'avance sur son dauphin et adversaire du soir. La voie vers son 13e sacre en Ligue 1 n'a jamais été aussi dégagée.

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