Ligue 1 : Saint-Etienne joue son avenir dans l'élite, l'OL chasse l'Europe... Les enjeux de la 33e et avant-dernière journée
Les deux rivaux lyonnais et stéphanois sont condamnés à l'exploit, samedi, pour atteindre leurs objectifs.
La saison de Ligue 1 2024-2025 touche à sa fin. La 33e et avant-dernière journée du championnat, samedi 10 mai, aura un rôle important dans la course à l'Europe et dans la lutte pour le maintien. Dans ce multiplex de neuf rencontres, toutes jouées à 21 heures, trois seront à surveiller de plus près : Le Havre-Marseille, Monaco-Lyon et surtout Reims-St Etienne. Les Verts sont quasi-condamnés à remporter leurs deux derniers matchs de la saison pour se maintenir dans l'élite, tout en espérant des ratés du Havre.
Saint-Etienne veut éviter la relégation
S'il restera encore une journée à disputer après ce week-end, la 33e journée pourrait être celle qui acte la relégation de l'AS Saint-Etienne en Ligue 2, un an seulement après son retour dans l'élite. Dos au mur, les Verts n'ont plus leur destin entre leurs mains. Ils sont actuellement 17es et donc relégables, et comptent quatre points de retard sur Le Havre, 16e et barragiste.
Si les Verts ne réalisent pas un meilleur résultat lors de leur déplacement à Reims, que Le Havre dans sa réception de Marseille, ils seront assurés d'être relégués en Ligue 2. Et même s'ils grignotent un point dans le cas d'un match nul combiné à une défaite des Havrais, les carottes seront presque cuites. Ils reviendraient à trois points de leur concurrent, qui pourraient être comblés lors de la dernière journée en cas de succès et d'une nouvelle défaite du Havre (à Strasbourg) mais tout se jouerait à la différence de buts, pour le moment largement défavorable aux Verts (-39 contre -30 pour le HAC).
Quatre équipes concernées par la place de barragiste
Avec seulement deux points séparant les quatre équipes classées entre la 16e et la 13e place, la place de barragiste n'est pas encore attribuée. Actuel 16e, Le Havre occupe le strapontin qui envoie en barrage, face à une équipe de Ligue 2. Mais le club normand doit se méfier de la menace d'une relégation directe, et observer Saint-Etienne, à quatre points derrière.
Nantes qui n'a qu'un point de plus que Le Havre, mais aussi Angers et Reims (à deux longueurs), ne sont pas au bout de leur peine s'ils veulent assurer le maintien sans passer par le barrage. Nantes, qui se rend à Auxerre, ainsi qu'Angers et Reims, respectivement contre Strasbourg et Saint-Etienne, jouent donc également leur avenir samedi.
Cinq clubs pour trois places en Ligue des champions
Le premier des quatre tickets pour la prochaine édition de la C1 a été empoché par le Paris Saint-Germain, en roue libre depuis son titre précoce le 5 avril et désormais concentré sur sa grande finale de Ligue des champions du 31 mai. Les trois autres ne sont pas encore répartis et les prétendants sont nombreux. Cinq équipes qui se tiennent en deux points, vont s'arracher ces précieux sésames. Pour l'heure, Marseille (2e, 59 points) et Monaco (3e, 58 points) ont un coup d'avance sur leurs trois poursuivants, Lille, Nice et Strasbourg, tous à 57 points.
L'AS Monaco est la seule de ces équipes à jouer à domicile samedi, mais elle fera face à l'opposition la plus relevée, contre l'OL, septième, lui aussi décidé à accrocher la meilleure coupe d'Europe possible. Cap à l'Ouest pour le reste des prétendants. Et direction la Bretagne pour Lille et Nice qui se déplacent respectivement à Brest (9e) et Rennes (11e). Enfin, Marseille jouera en Normandie au Havre (16e) et Strasbourg en Pays de la Loire, à Angers (14e).
L'OL finira-t-il par accrocher une coupe d'Europe ?
L'OL est à trois points de la quatrième place, distribuant le dernier billet pour la Ligue des champions. Le club rhodanien doit compter sur les faux pas d'au moins trois équipes mieux classées que lui pour créer ce qui serait un petit miracle. En attendant, il trône à la septième place, la première non-européenne. Ne serait-ce qu'accrocher la Ligue Europa conférence (C4) représente un défi pour ces Lyonnais qui accusent trois points de retard sur l'actuel sixième, Strasbourg (57 points et +14, contre 54 points et +19 pour Lyon).
Samedi, ils se déplacent donc sur la pelouse de Monaco (3e). En cas de défaite, l'espoir de disputer une compétition européenne risque de s'envoler, ce qui assombrirait l'avenir du club, dans le viseur de la DNCG. Il devrait alors prier pour que le PSG remporte la finale de la Coupe de France (le 24 mai contre Reims), ce qui permettrait à la septième place de devenir qualificative pour la C4.
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