Bordeaux-Nîmes : le match interrompu 27 minutes après l'irruption de supporters bordelais
La rencontre de Ligue 1 entre Bordeaux et Nîmes a été arrêtée pendant 27 minutes après l'irruption d'un groupe de supporters bordelais au bord de la pelouse. Un conflit oppose les ultras bordelais à leurs dirigeants depuis plusieurs mois et la vente du club par M6.
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La rencontre de Ligue 1 entre Bordeaux et Nîmes a été interrompue mardi soir après une dizaine de minutes en raison de la présence en bord de pelouse d'une vingtaine d'ultras girondins criant des chants hostiles à la direction du club. Des cris "Longuépée démission" sont descendus des tribunes du Matmut Altantique, en référence au président délégué Frédéric Longuépée, ciblé depuis plusieurs jours par une partie des supporters de Bordeaux.
"Notre liberté n'est pas négociable"
Le gardien bordelais Benoît Costil est venu discuter avec les ultras descendus en bord de terrain, avant que les joueurs ne retournent dans les vestiaires. "Pour la première fois depuis des décennies, notre parole est bâillonnée, notre liberté d'expression est bafouée. Nous sommes sous La Tribune, nous ne lâchons rien. Notre liberté n'est pas négociable", ont tweeté dans le même temps les Ultramarines, principal groupe de supporteurs des Girondins.
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Leur colère est venue de l'interdiction faite par le club de déployer une banderole dans leur virage, alors que la tension grandit depuis plusieurs semaines entre les deux camps. La direction des Girondins a finalement cédé et le jeu a repris, avec ce message en tribune: "Contre King Street et ses deux pantins : Longuépée et Thiodet". Une centaine d'Ultramarines s'était déjà invitée vendredi au siège du club pour réclamer les démissions de Longuépée et du responsable de la billetterie Antony Thiodet.
Cette action, nourrie par plusieurs mois de conflit entre les deux parties au sujet de la politique menée par les propriétaires américains, était intervenue au lendemain de révélations de Sud Ouest évoquant "un point de rupture irrémédiable" entre les actionnaires du club, les fonds d'investissement américains King Street (86,4%) et GACP (13,6%). Ces tensions en coulisses devraient déboucher sur le rachat des parts de GACP, porté sur l'investissement, par King Street, davantage intéressé par la restructuration du club, le volet commercial et la rigueur financière, ce que redoutent les Ultramarines.
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