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Football : l'entraîneur de l'US Orléans Bernard Casoni, accusé d'avoir tenu des propos racistes, porte plainte contre X pour dénonciation calomnieuse

L'entraineur de l'US Orléans est accusé d'avoir tenu des propos racistes, notamment lors d'une conférence de presse en septembre et devant des joueurs.

franceinfo - Avec France Bleu Orléans

Radio France

Publié le 11/10/2023 21:14

Temps de lecture : 1min

Bernard Cosini, ancien entraîneur de l'US Orléans, le 28 mai 2017. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Bernard Casoni, l'entraîneur de l'US Orléans suspendu de ses fonctions car accusé d'avoir tenu des propos racistes, annonce avoir demandé à son avocat de déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse auprès de la procureure de la République d'Orléans, rapporte France Bleu Orléans mercredi 11 octobre. Il s'agit d'une plainte déposée contre X précise à France Bleu son avocat, Didier Lacombe, confirmant une information du journal L'Equipe.

Cinq joueurs du club de football de l'US Orléans, des titulaires et des remplaçants, ont rapporté des propos à caractère raciste prononcés par Bernard Casoni, au sein du club. Selon les informations de France Bleu Orléans, plusieurs membres de l'organigramme de l'USO confirment ces propos. Contacté par France Bleu, l'entraîneur avait dans un premier temps réfuté toute accusation de racisme.

"Des joueurs ont inventé certains propos", selon Bernard Casoni

L'avocat de Bernard Casoni précise ce mercredi à France Bleu : "Nous n'accusons personne, nous espérons savoir qui a parlé". De son côté, Bernard Casoni a expliqué vouloir "laver [mon] honneur", avançant qu'il y avait "des joueurs qui ont inventé certains propos". Bernard Casoni a toutefois reconnu des propos maladroits "qui ne sont plus adaptés de nos jours".

Le parquet d'Orléans a ouvert une enquête préliminaire après les accusations de racisme autour de Bernard Casoni, a appris mardi France Bleu Orléans. La procureure de la République, Emmanuelle Bochenek-Puren, indique avoir ouvert une enquête pour provocation à la haine ou à la discrimination raciale et pour injures publiques à caractère raciste. La commission de discipline de la Fédération française de football a également été saisie.