Match France-Israël : "J'ai confiance dans les moyens mis en place pour sécuriser" cette rencontre, estime le président du Crif

La rencontre de Ligue des nations entre la France et Israël doit se tenir jeudi au Stade de France. Elle est placée sous très haute surveillance après les événements survenus la semaine dernière à Amsterdam.

franceinfo

Radio France

Publié le 12/11/2024 23:09 Mis à jour le 13/11/2024 08:14

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Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). (FRANCE INFO / RADIOFRANCE)

"Il y a une inquiétude certaine par rapport à un match de cet enjeu sur le plan sécuritaire évidemment un peu comme avant les JO il y avait beaucoup de crainte avec la venue de la délégation israélienne", reconnaît mardi 12 novembre sur franceinfo Yonathan Arfi président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), avant le match entre la France et Israël jeudi au Stade de France, à Saint-Denis.

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Cependant, Yonathan Arfi dit avoir "confiance dans les moyens mis en place par la préfecture de police de Paris et le ministère de l'Intérieur pour sécuriser ce match jeudi". En effet, un double périmètre de sécurité sera mis en place autour du stade, 4 000 policiers seront mobilisés dont certains à l'intérieur du Stade de France, ainsi que 1 600 agents de sécurité.

Après les violences survenues à Amsterdam à la suite du match entre le Maccabi Tel-Aviv et l'Ajax, cette rencontre entre la France et Israël est "dorénavant un événement sportif très politique. Est-ce que la République est capable de tenir face à ceux qui veulent la faire reculer. Sommes-nous capables collectivement d'organiser un simple match de foot quand il est menacé par des antisémites et des semeurs de haine", s'interroge Yonathan Arfi.

Emmanuel Macron, ainsi que le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et l'ex-président de la République François Hollande assisteront à cette rencontre, Yonathan Arfi se réjouit de leur présence, "c'est important, parce que cette présence du chef de l'Etat, de beaucoup de personnalités de premier plan, c'est un signe d'affirmation républicaine face à l'antisémitisme. Au fond on a l'opportunité tous ensemble de faire l'anti-Amsterdam de faire de ce match un moment de réaffirmation pour l'Europe de valeurs de fraternité du rejet de l'antisémitisme".