Éliminatoires Mondial 2026 : la Coupe du monde de football "fait partie de ma vie avec l'équipe de France", assure le sélectionneur Didier Deschamps
À quelques jours du lancement de la campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2026, avec deux matchs contre l'Ukraine (le 5 septembre, en Pologne) et face à l'Islande (le 9 septembre, au Parc des Princes), le sélectionneur de l'équipe de France masculine de football revient sur les enjeux de la compétition, sa dernière avec les Bleus.
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La Coupe du monde de football, "ça fait partie de ma vie avec l'équipe de France", confie Didier Deschamps, mardi 2 septembre, dans une interview à la direction des sports de Radio France, avant le premier match des éliminatoires du Mondial 2026. L'équipe de France affrontera les Ukrainiens vendredi en Pologne. "C'est du très haut niveau. Donc ça ne m'amène pas de stress ou de crainte", assure le sélectionneur. Si la France se qualifie pour la phase finale qui aura lieu aux Etats-Unis, ce sera alors le dernier Mondial pour Didier Deschamps qui passera la main à l'issue de la compétition. "Je n'ai pas le côté nostalgique", affirme-t-il. "Je suis uniquement fixé sur notre objectif et atteindre cet objectif. Après, ma propre personne, cela n'a jamais été un souci pour moi."
franceinfo : Dans six matchs, c'est l'Amérique. Vous n'avez pas raté beaucoup de choses dans votre carrière de joueur. Mais une Coupe du monde aux Etats-Unis, vous l'avez manquée. C'était en 1994. Qu'est-ce que cela ajoute que ce soit là-bas que vous viviez votre dernière Coupe du monde ?
Didier Deschamps : Ça fait partie de ma vie avec l'équipe de France. C'est du très haut niveau. Donc ça ne m'amène pas de stress ou de crainte. Mais (il y a) cette nouvelle formule - ça se jouera sur trois mois. Entre le premier match et le deuxième, il y a à peine deux mois, entre mi-septembre et mi-novembre. Il n'y a que six matchs. On n'a jamais été confronté à ça. Les matchs de septembre, forcément, les joueurs ne sont pas toujours à leur maximum. Donc vigilance malgré tout. Mais avant de se voir là-bas, il faut faire ce qu'il faut pour y être.
Est-ce que dans le groupe que vous appelez aujourd'hui, vous vous dites, ils sont tous ceux que j'emmènerai, hors blessure, avec moi en Amérique si on se qualifie ?
C'est la vérité d'aujourd'hui. Sur le groupe qui sera certainement élargi jusqu'à 26 pour la prochaine Coupe du monde, oui, une grosse majorité, s'il n'y a pas de problème, sera là. Après, sur quelques joueurs, ça demande à affiner au dernier moment.
Il y a un cadre qui est là, Kylian Mbappé. L'année dernière à la même époque, c'était très compliqué, personnellement et professionnellement, il arrivait au Real Madrid. Là, tout est rentré dans l'ordre. Est-ce que c'est une garantie de stabilité et de confiance que votre capitaine soit dans cette forme-là mentalement et physiquement ?
Bien sûr. Kylian, sur le terrain, on sait ce qu'il est capable de faire. Il est très solide, psychologiquement et humainement. Mais tout cumulé, l'arrivée au Real Madrid après les six derniers mois au PSG qui ont été très compliqués, oui, il était dans une situation qui n'est pas la même aujourd'hui. Évidemment, je préfère l'avoir comme il est. Comme quoi, le haut niveau, tout Kylian qu'il est, c'était une période qui était difficile pour lui.
Comment avez-vous trouvé les stades qui vont accueillir les compétitions aux Etats-Unis, ces stades qui n'étaient pas très pleins au moment de la Coupe du monde des clubs, cette chaleur, ces décalages horaires ? C'est ça qui va vous arriver l'an prochain.
Cela a été, je ne vais pas dire un essai pour la FIFA, mais évidemment, ils vont se servir de cette compétition par rapport aux points négatifs qu'il y a eu, avec la circulation, les températures, l'humidité, les décalages horaires. Après, ils feront en sorte de s'en servir. Je ne sais pas s'ils trouveront les meilleures solutions. Je ne sais pas si elles existent non plus, mais il faudra s'adapter aussi. Ce sera le cas pour tout le monde. Tout dépend où on se trouve.
Si la France se qualifie pour le Mondial 2026, ce sera votre quatrième consécutif comme sélectionneur. Personne n'a fait mieux. Vous allez tourner la page. C'est votre dernière rentrée. Est-ce que vous n'avez aucune émotion, aucun sentimentalisme ? Ou bien est-ce que tout reste à l'intérieur ?
C'est tout en maîtrise. Mais je n'ai pas le côté nostalgique, ou quoi que ce soit. Ça n'effleure même pas mon esprit. Évidemment, on me le dit tellement de fois, je sais très bien qu'au mois de septembre l'année prochaine, je ne ferai pas la rentrée. Je ne sais pas où je serai, mais cela sera bien aussi. Et je ne me pose pas de questions. Je suis uniquement fixé sur notre objectif et atteindre cet objectif. Après, ma propre personne, cela n'a jamais été un souci pour moi. Mais j'ai des émotions. Peut-être que je ne les laisse pas voir souvent, sauf dans un domaine privé. Mais bon, là ça ne regarde pas tout le monde.
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