Un maillot porté par Maradona contre l'Angleterre à la Coupe du monde 1986 vendu près de 9 millions d'euros, un record
La vente se déroulait sur internet depuis le 20 avril. Jusqu'à mercredi, une seule offre avait été enregistrée, à environ 5 millions de dollars.
Adjugé, vendu ! Le maillot que portait la légende argentine du football Diego Maradona quand il a crucifié l'Angleterre à la Coupe du monde de 1986 a trouvé preneur pour 9,28 millions de dollars (8,8 millions d'euros), mercredi 4 mai. L'identité du ou des acheteurs n'a pas été dévoilée dans l'immédiat par Sotheby's.
Le précédent record pour un vêtement de sport de collection était détenu par un maillot porté par la légende du baseball Babe Ruth à la fin des années 1920, vendu en 2019 à 5,6 millions de dollars. Le prix dépasse même le manuscrit du manifeste olympique de 1892, vendu 8,8 millions de dollars en décembre 2019.
La vente se déroulait sur internet depuis le 20 avril. Jusqu'à mercredi, une seule offre avait été enregistrée, à environ 5 millions de dollars. Mais la vente s'est animée dans les toutes dernières minutes, avec plusieurs propositions.
Un maillot et une polémique
Ces enchères ont cependant eu un goût controversé. Une partie de la famille de Diego Maradona, mort le 25 novembre 2020 à 60 ans, a affirmé, malgré les assurances répétées de Sotheby's, que le maillot vendu n'était pas celui porté par le capitaine argentin lorsqu'il a inscrit les deux buts légendaires, en seconde période du match contre l'Angleterre, mais celui de la première mi-temps.
#AuctionUpdate The football shirt worn by Diego Maradona for “The Hand of God” & the “Goal of the Century” at the 1986 World Cup just sold online for £7,142,500 / $9,284,536 – marking a new auction record for any item of sports memorabilia. pic.twitter.com/9OBNG4OjYx
— Sotheby's (@Sothebys) May 4, 2022
En 1986, Maradona avait échangé son maillot à la fin du match avec le milieu de terrain anglais Steve Hodge, qui en est resté propriétaire pendant plus de 35 ans et l'avait prêté au musée de Manchester. Les deux joueurs ont raconté l'épisode dans des livres.
Ce quart de finale à Mexico, lourd de symboles quatre ans après la guerre des Malouines entre les deux pays, est entré dans l'histoire et a contribué à écrire la légende contrastée de Maradona. A la 51e minute, juste après un ballon détourné dans sa surface par Steve Hodge, le capitaine argentin avait marqué grâce à "la main de Dieu", selon les mots du joueur, mais le but avait été validé par l'arbitre.
Quatre minutes plus tard, El Pibe de oro avait inscrit un but d'anthologie, élu but du siècle lors d'un vote de la Fifa, en partant de son camp et en éliminant quatre joueurs anglais puis le gardien Peter Shilton pour marquer. L'Argentine avait ensuite remporté la Coupe du monde.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter