: Vidéo "L’équipe de France est une bonne équipe, mais je pense qu'on va gagner !" : le Pérou enthousiaste pour son retour en Coupe du monde
La France joue jeudi son deuxième match du Mondial 2018 en Russie. Les Bleus vont affronter le Pérou qui fait son grand retour en Coupe du Monde après 36 ans d’absence. Un peu partout dans le pays, c'est l'effervescence.
Qualifié pour la Coupe du monde 2018 de football après 36 ans d'absence de la compétition, le Pérou affronte la France jeudi 21 juin, à 17 heures, heure française, à Ekaterinbourg, en Russie. À plus de 12 000 kilomètres de là, la rencontre est vécue comme un événement national. De tous les matches de qualification, l'hymne à la gloire de la "Blanquirroja", surnom de l’équipe du Pérou, est connu dans tout le pays, des rues de Lima à celles de Huaraz.
Dans cette petite ville de 120 000 habitants perchée à 3 000 mètres d’altitude, le bruit des ballons résonne sur le bitume, comme partout dans le monde. Juan-Luis, 10 ans, improvise avec ses copains un match de foot dans la petite rue pavée devant leur maison. "Là, c’est Kennet, Jaime et Nadirmas. Ce sont mes amis et mes voisins. Et ça, c’est le maillot du Pérou, de Guerrero ! Le numéro 9 !", annonce le petit garçon en arborant fièrement son maillot blanc barré de rouge. Son poste préféré, explique-t-il, est gardien de but. Avec ses amis, inlassablement, ils répètent les noms de leurs joueurs préférés : "Paolo Guerrero, Pedro Gallese et Jefferson Farfàn…"
Une qualification ovationnée dans tout le pays
Guerrero et Farfàn, les attaquants de la "Blanquirroja", Pedro Gallese, le gardien sont ici des héros nationaux depuis qu’ils ont arraché leur qualification pour le Mondial en barrage face à la Nouvelle-Zélande. C’était au mois de novembre dernier, mais tout le monde s’en souvient encore, comme Denis, un habitant de Huaraz : "Moi je l’ai regardé ici, dans mon bureau, avec des amis", se souvient-il.
C’était hyper émouvant, surtout quand on pense à tous les obstacles que le Pérou a dû franchir pour se qualifier.
Denis, un habitant de Huarazà franceinfo
Plus qu’un exploit sportif, cette qualification s’est transformée ici en événement historique. "C’était la fête dans tout le pays, raconte Denis. Le jour même, la nuit après le match, et le jour suivant… Dans tout le Pérou, l’émotion était totale, à tel point que le gouvernement a décrété un jour férié le lendemain de la qualification pour que les gens puissent continuer à célébrer !"
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À quelques rues du bureau de Denis, dans un bar sportif, les écrans de télévisions diffusent des matches en continu. Il est possible de parier sur toutes les rencontres, ou se contenter de les regarder. Anselmo, contrairement à Luis, son acolyte franco-péruvien, croit à l’exploit face aux Bleus. "L’équipe de France, c’est une bonne équipe, explique le supporter. Mais le Pérou aussi a une bonne équipe ! Ce sera un match disputé mais je suis optimiste, je pense qu’on va gagner 1-0 !"
Le football au Pérou, "ça se vit !"
À la radio locale aussi, on est plutôt confiant. David Rosarez anime une émission consacrée au football et à la musique populaire. Aussi, forcément, quand il voit un journaliste français entrer dans son studio, il crie son soutien à la "Blanquirroja" et s’imagine déjà commenter la victoire de son équipe face aux Bleus, la voix enthousiaste et fiévreuse. "Le football au Pérou, ça se vit", explique à ses côtés Alberto Melgarejo, journaliste sportif qui co-anime une autre émission consacrée au football sur cette même radio. "C’est un moment pour être heureux, pour s’amuser. C’est vraiment une passion, renchérit le journaliste sportif. On est vraiment fiers que le Pérou joue ce Mondial 2018 en Russie."
Le dernier Mondial du Pérou, c’était en 1982, en Espagne. Vous imaginez ? C’était il y a 36 ans ! Alors évidemment aujourd’hui c’est une grande joie, surtout pour les jeunes générations.
Alberto Melgarero, journaliste sportifà franceinfo
La majorité des Péruviens découvriront la Russie à la télévision : ils sont en effet très peu à avoir pu faire le déplacement. Trop loin, et, surtout, trop cher pour ce pays où le salaire moyen tourne autour de 350 euros par mois.
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