Ballon d'or 2025 : maintien de la suprématie espagnole ou jackpot pour les Anglaises d'Arsenal pour le trophée féminin ?

Le 7e Ballon d'or féminin est décerné lundi soir, au théâtre du Châtelet, à Paris, alors que les quatre dernières éditions ont été remportées par une joueuse ibère.

Article rédigé par Maÿlice Lavorel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
De gauche à droite, les Anglaises Chloe Kelly et Alessia Russo, et les Espagnoles Aitana Bonmati et Alexia Putellas, favorites au Ballon d'or. (AFP)
De gauche à droite, les Anglaises Chloe Kelly et Alessia Russo, et les Espagnoles Aitana Bonmati et Alexia Putellas, favorites au Ballon d'or. (AFP)

Une édition pleine de suspense et plusieurs candidates à la récompense suprême. La cérémonie du Ballon d'or décerne le septième trophée féminin, lundi 22 septembre, au théâtre du Châtelet, à Paris, et désignera la successeure d'Aitana Bonmati, double tenante du trophée. Au terme d'une saison marquée par plusieurs compétitions continentales (l'Euro en Suisse, la Copa América en Equateur, CAN au Maroc), plusieurs joueuses peuvent prétendre à décrocher le plus grand titre individuel du monde du ballon rond, selon deux tendances qui s'opposent.

La première catégorie de favorites est à trouver de l'autre côté de la Manche, en Angleterre. Les Lionesses, qui ont conservé leur titre de championnes d'Europe acquis en 2022 à domicile, en s'imposant en finale de l'édition 2025 aux tirs au but face à l'Espagne, placent cinq joueuses dans la liste des 30 nommées, le deuxième plus gros contingent : Lucy Bronze, Hannah Hampton (également nommée au premier trophée Yachine féminin de meilleure gardienne), Alessia Russo, Chloe Kelly et Leah Williamson.

Les lumières seront particulièrement tournées vers les Lionesses d'Arsenal, qui ont réalisé le doublé Euro-Ligue des champions, les deux trophées majeurs à empocher cette saison, et surtout vers les joueuses offensives Chloe Kelly et Alessia Russo. La première a marqué l'Euro de son empreinte avec son impact en sortie de banc (auteure du but de la qualification en demi-finale à la 119e, puis du tir au but de la victoire en finale). La seconde a réalisé une impressionnante saison sur le plan statistique, avec 27 buts inscrits et 9 passes décisives délivrées en 57 rencontres, un titre de meilleure buteuse du championnat anglais, et s'est également illustrée à l'Euro, avec le but de l'égalisation en finale.

Cinquième récompense de suite pour une Espagnole ?

Mais le Ballon d'or pourrait également revenir du côté de l'Espagne, autre pôle de favorites, et ajouter une année de plus à la suprématie du pays, détenteur des quatre dernières récompenses décernées (Alexia Putellas en 2021 et 2022, puis Aitana Bonmati en 2023 et 2024). Les deux joueuses de la Roja et du Barça, devenues icônes du football féminin et qui bénéficient également d'une belle cote de popularité et de reconnaissance, figurent une nouvelle fois parmi les favorites de cette édition. 

Championnes d'Espagne et vainqueures de la Copa de la Reina, elles ont réalisé une saison pleine, à laquelle il ne manque que les titres de championne d'Europe en club et en sélection (deux défaites en finale). Aitana Bonmati, candidate à sa propre succession, a déjà été nommée joueuse de la saison en Ligue des champions. Alexia Putellas, qui est devenue la troisième meilleure buteuse de l'histoire du FC Barcelone, hommes et femmes confondus, a également pesé sur son équipe à l'Euro, avec trois réalisations.

Un profil pourrait également réunir les deux mondes : celui de Mariona Caldentey, milieu de terrain d'Arsenal et de la Roja. La native de Felanitx, qui a rejoint les rangs des Gunners à l'été 2024, a été déterminante dans le parcours européen des filles de Renée Slegers, jusqu'à la victoire en finale face à son ancien club, Barcelone. Avant d'atteindre la finale de l'Euro en sélection, où son ouverture du score n'a pas suffi à mettre l'Espagne sur orbite. Suffisant pour prétendre au Ballon d'or ? Réponse lundi soir.

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