Ligue des champions : tenu en échec par le Benfica Lisbonne, Monaco est éliminé aux portes des huitièmes de finale après un match fou

Globalement dominateurs, les Monégasques ont payé cher leurs quelques erreurs défensives (3-3) à Lisbonne, mardi.

Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Takumi Minamino sur la pelouse du stade de la Luz de Lisbonne, lors de Benfica-Monaco, le 18 février 2025, en Ligue des champions. (FILIPE AMORIM / AFP)
Takumi Minamino sur la pelouse du stade de la Luz de Lisbonne, lors de Benfica-Monaco, le 18 février 2025, en Ligue des champions. (FILIPE AMORIM / AFP)

Pour poursuivre sa campagne européenne, Monaco devait commencer par écrire l’histoire française, mardi 18 février, au stade de la Luz de Lisbonne, où aucune équipe tricolore ne s’était imposée jusqu’ici, en 18 matchs européens. Mais les joueurs de la Principauté n'ont pas mis fin à cette malédiction, tenus en échec 3-3 par le Benfica Lisbonne, en barrage retour de Ligue des champions, dans un match complètement fou.

A la défaveur de leur courte défaite à l'aller (0-1), les Monégasques sont donc éliminés au terme d'une soirée à rebondissements, aux portes des huitièmes de finale. Une issue d'autant plus décevante que les joueurs d'Adi Hütter ont dominé les débats sur la pelouse du Benfica Lisbonne, face à des Lisboètes assez peu inspirés. Mais ces derniers ont profité de deux erreurs de la défense monégasque pour rester en vie, avant de tuer les espoirs de qualification de l'AS Monaco en fin de match.

Un Rocher trop friable

Après un match aller frustrant, pollué par un carton rouge polémique, l'AS Monaco était revancharde sur la pelouse de la Luz. De fait, les Monégasques montraient un tout autre visage, bien plus conquérants et fringants offensivement qu'une semaine plus tôt. En face, malgré un public chauffé à blanc, Benfica subissait les évènements, et la soirée s'annonçait pleine de promesses pour les Asémistes.

C'était avant que Wilfried Singo, de retour de blessure, ne plombe les siens sur une erreur de relance  incompréhensible et impardonnable. Inexistants jusque-là, les Portugais en profitaient pour ouvrir le score par Kerem Akturkoglu (1-0, 22e). Après être passé proche du K-O, Monaco trouvait pourtant les ressources pour revenir avant la pause, grâce à Takumi Minamino (1-1, 32e), quelques instants après une tête de Breel Embolo sur le poteau.

Mieux encore : au retour des vestiaires, les joueurs de la Principauté prenaient logiquement l'avantage sur un beau mouvement collectif conclu par Eliesse Ben Seghir (1-2, 52e). Les choses rentraient alors enfin dans l'ordre, puisque Monaco maîtrisait les débats depuis le coup d'envoi. Et s'offrait l'espoir de rêver à une prolongation. Mais une nouvelle erreur défensive relançait Benfica, qui égalisait sur penalty après une faute de Thilo Kehrer (2-2, 75e). La soirée basculait alors dans la folie.

Alors qu'on pensait les joueur du Rocher assommés, George Ilenikhena, 18 ans tout juste, rallumait la flamme monégasque en redonnant l'avantage aux siens, quarante-six secondes après son entrée en jeu (2-3, 81e). L'ivresse gagnait les rangs monégasques, alors que se profilait, encore une fois, la prolongation. Mais, poussé par un public omniprésent, le Benfica Lisbonne venait glacer les espoirs de l'ASM sur une ultime déviation d'Orkun Kokcu (3-3, 84e). Le point final d'une fantastique soirée européenne, le coup de grâce pour Monaco.

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