L'escrimeuse Ysaora Thibus définitivement innocentée par le TAS après son contrôle positif à l'ostarine en janvier 2024

La fleurettiste française avait pu participer aux Jeux olympiques de Paris, même si l'Agence mondiale avait déposé un appel peu avant l'événement.

Article rédigé par Laure Gamaury
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Ysaora Thibus éliminé lors des Jeux olympiques de Paris, le 28 juillet 2024. (ANDREW MEDICHINI/AP/SIPA / SIPA)
Ysaora Thibus éliminé lors des Jeux olympiques de Paris, le 28 juillet 2024. (ANDREW MEDICHINI/AP/SIPA / SIPA)

La lumière au bout du tunnel. Le cauchemar commencé quelques mois avant les Jeux olympiques de Paris, en janvier 2024, semble sur le point de s'achever pour Ysaora Thibus. L'escrimeuse française, chance de médaille olympique à domicile l'été dernier, a été totalement blanchie, lundi 7 juillet, des accusations de dopage à l'ostarine dont elle faisait l'objet. "Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rejeté un appel de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) contre la Fédération Internationale d'Escrime (FIE) et l’athlète Ysaora Thibus en relation avec une potentielle violation des règles antidopage (VRAD)", expose le communiqué de presse du TAS.

Quelques mois avant le début des Jeux à Paris, l'athlète française de 33 ans, avait été suspendu provisoirement le 9 février 2024, à la suite d'un contrôle antidopage réalisé le 14 janvier et révélé positif à l'ostarine, une substance généralement utilisée pour augmenter la masse musculaire. La championne du monde de fleuret 2022, avait immédiatement déclaré qu'elle avait été "exposée par contamination". Elle a ensuite tout mis en œuvre pour le prouver.

Pas de suspension de la Fédération internationale, mais un appel de l'AMA

Elle avait renoncé à l'analyse de l'échantillon B pour réduire "au maximum le temps de cette procédure" et avait ainsi pu présenter sa défense avant le début de l'échéance olympique à domicile (du 26 juillet au 11 août 2024). Le 21 mai, elle s'était réjouie de la décision du tribunal disciplinaire antidopage de la Fédération internationale d'escrime à son égard : l'instance avait conclu à une "contamination par fluide corporel" via son compagnon de l'époque, ancien escrimeur américain de haut niveau. Elle avait alors été autorisée à participer aux JO de Paris, le tribunal n'ayant prononcé aucune suspension à son encontre.

Sauf qu'une semaine avant la compétition majeure, Ysaora Thibus avait appris que l'Agence mondiale antidopage faisait appel dans son dossier, une décision non suspensive qui lui avait permis de concourir. Blessée à un genou quelques semaines avant les Jeux et marquée par cet épisode douloureux, elle n'avait pu s'extraire du premier tour du tournoi olympique, alors qu'elle figurait parmi les favorites. Cette décision près d'un an après la fête olympique devrait clore définitivement ce long calvaire.

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