Dopage : l'ancienne cycliste Marion Sicot condamnée à 10 mois de prison avec sursis

Cette condamnation survient deux mois après l'audience où l'ancienne cycliste avait reconnu s'être dopée plusieurs fois, entre 2016 et 2019.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Orléans
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Temps de lecture : 2min
La cycliste française Marion Sicot, lors de la Route France en 2016. (MAXPPP)
La cycliste française Marion Sicot, lors de la Route France en 2016. (MAXPPP)

L'ancienne cycliste Marion Sicot a été condamnée ce mercredi à 10 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende par le tribunal judiciaire de Montargis, reconnue coupable d'importation, de détention et d'utilisation de produits dopants, rapporte "ici Orléans" (ex-France Bleu) mercredi 22 janvier. 

Cette condamnation survient deux mois après l'audience où l'ancienne cycliste avait reconnu s'être dopée plusieurs fois, en 2016, 2017 et 2019. Marion Sicot avait été contrôlée positive à l'EPO (érythropoïétine) en juin 2019 à l'issue des championnats de France sur route. Elle avait alors écopé de quatre ans de suspension par les instances sportives.

"Facilité" et "pression"

Sur le volet judiciaire, lors de son audience le 20 novembre 2024, l'ancienne cycliste avait reconnu avoir pris de l'EPO et du clenbutérol, à usage normalement vétérinaire. Elle avait raconté son déclin sportif et son choix, "la facilité" du dopage, pour répondre aux exigences physiques du haut niveau et à la "pression" de son entraîneur. Marion Sicot avait déjà raconté publiquement cette histoire en mars 2020, dans l'émission Stade 2, diffusée sur France Télévisions. Lors de l'audience, le procureur de Montargis, Jean-Cédric Gaux, avait requis à son encontre un an de prison avec sursis et une amende de 5 000 euros.

L'ami de Marion Sicot, ancien cycliste semi-pro, était également poursuivi dans cette affaire. Il avait reconnu les faits lors de l'audience en novembre. Il a écopé de dix mois de prison avec sursis et de 10 000 euros d'amende pour avoir importé, administré et détenu des produits dopants. Dix-huit mois de prison avec sursis, assortis d'une amende de 10 000 euros, avaient été requis à son encontre.

Troisième prévenu dans cette affaire, le médecin, soupçonné d'avoir fourni les ordonnances. L'homme de 51 ans avait nié les faits lors de l'audience en novembre. Il a été condamné à dix mois de prison avec sursis, assortis d'une amende de 20 000 euros et de l'interdiction d'exercer en tant que médecin généraliste pendant six mois. Le procureur avait requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis, accompagnés d'une amende de 20 000 euros, avec l'interdiction d'exercer l'activité de médecin durant deux ans.

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