Tour des Flandres 2023 : habituée aux places d'honneur, la Groupama-FDJ compte sur Valentin Madouas et Stefan Küng pour gagner à son tour
L’équipe française multiplie les podiums ou les top 10 sur les classiques, mais rêve désormais de victoire avec deux leaders, qui espèrent briller dimanche sur le Tour des Flandres.
"Je ne viens pas pour faire moins bien que l’année dernière". L’objectif est clair pour Valentin Madouas, troisième du Tour des Flandres en 2022, et qui se verrait bien monter plus haut sur le podium du "Ronde van Vlaanderen", dimanche 2 avril, avec la première place en ligne de mire. Le coureur de la Groupama-FDJ est l’un des deux leaders de son équipe, avec Stefan Küng, et tous les deux espèrent créer la surprise face au trio infernal composé de Mathieu van der Poel, Wout van Aert et Tadej Pogacar.
Pour Valentin Madouas, deuxième sur les Strade Bianche et huitième sur le Grand Prix E3 cette saison, et Stefan Küng, sixième de l’E3, les places d’honneur ont assez duré. Les deux hommes retrouvent le Tour des Flandres dimanche, qui leur avait bien réussi la saison dernière, avec un podium pour le Français, et un top 5 pour le Suisse. "Au briefing d’A travers la Flandre, on s’est dit qu’on ne voulait pas jouer les places d’honneur cette année, que c’était important de remporter une classique. On essaye de courir pour ça, mais on est tombé sur plus fort pour l’instant", confie Madouas à France Télévisions, alors que la dernière victoire de la Groupama-FDJ sur une classique World Tour remonte à 2018, avec le succès de Thibaut Pinot sur le Tour de Lombardie.
"Courir plus juste" que Van Aert, Van der Poel et Pogacar
"Je sais qu'il me manque encore une belle victoire, admet le 10e du dernier Tour de France en conférence de presse. Je suis quasiment dans les dix premiers à la pédale sur toutes les classiques. Maintenant c'est à moi de concrétiser et de tenter des choses, peut-être en prenant le risque de louper un podium pour aller chercher une belle victoire", ambitionne celui qui n'a décroché que cinq bouquets depuis son passage chez les professionnels, en 2018.
Et la concurrence s’annonce rude, avec la présence des favoris Mathieu van der Poel, Wout van Aert et Tadej Pogacar, à qui la victoire semble promise. "Ils sont un petit peu plus forts, donc il va falloir courir plus juste qu’eux", ajoute le Français qui rêve de succéder à Louison Bobet (1955), Jean Forestier (1956) et Jacky Durand (1992), comme vainqueur tricolore du Tour des Flandres.
"J’arrive dans mes meilleures années, je me sens plus fort. J’ai franchi un cap sur la régularité", assure le protégé de Marc Madiot. Plus expérimentée, son équipe l’est aussi. "On a un très bon collectif. Et puis on a l’habitude de courir ensemble, le groupe a très peu bougé depuis 2-3 ans donc on commence à avoir nos automatismes, c’est un groupe qui arrive à maturité", poursuit-il.
"On arrivera, à un moment donné, à gagner une classique, et la victoire n’en sera que plus belle"
Valentin Madouasà France Télévisions
Avec une sélection composée de coureurs d'expérience (Kévin Geniets, Olivier Le Gac) et de jeunes pousses (Lewis Askey et Samuel Watson) pour les entourer, la Groupama-FDJ aborde donc ce Tour des Flandres sans complexe, d’autant que ses leaders se retrouvent rarement esseulés dans le final des courses. "C’est l’un des points forts de notre équipe, c’est à chacun son tour d’attaquer ou de suivre ces attaques, commente Stefan Küng au micro de France Télévisions. On a vu sur plusieurs courses qu’on était présents, et sur le Tour des Flandres, c’est mieux d’avoir plusieurs cartes à jouer, avec Valentin et moi". Et si la victoire lui échappait dimanche, nul doute que l’équipe française tentera à nouveau sa chance une semaine plus tard, sur Paris-Roubaix, que Stefan Küng avait terminé en troisième position l’année dernière.
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