Tadej Pogacar sur le Paris-Roubaix : "Une formidable nouvelle" qui préfigure une course "palpitante", pour Christian Prudhomme

Le cycliste slovène participera pour la première fois à la course cycliste, dimanche 13 avril, avec ses myhtiques secteurs pavés.

Article rédigé par franceinfo
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Tadej Pogacar, sur le Tour de Lombardie, le 12 octobre 2024. (MARCO BERTORELLO / AFP)
Tadej Pogacar, sur le Tour de Lombardie, le 12 octobre 2024. (MARCO BERTORELLO / AFP)

"Une formidable nouvelle", se réjouit le directeur du Tour de France Christian Prudhomme, invité jeudi 27 mars d'"ici Nord" (ex-France Bleu), au lendemain de l'annonce de la participation de Tadej Pogacar à son premier Paris-Roubaix.

"C'est exceptionnel parce que ce sera le premier tenant du titre vainqueur du Tour de France de l'été précédent à être au départ de Parix-Roubaix" depuis une trentaine d'années, rappelle le patron du Tour, où le coureur slovène avait brillé sur l'étape des pavés en 2022. Depuis 1991, avec la participation de l'Américain Greg LeMond, aucun vainqueur sortant de la Grande Boucle n'avait tenté sa chance sur l'enfer du Nord.

"Combat des chefs"

Avec la participation du triple vainqueur du Tour de France (2020, 2021 et 2024) la perspective d'un nouveau duel avec Mathieu Van der Poel, double vainqueur sortant à Roubaix, promet des étincelles. "Là, c'est clairement le bras de fer, le combat des chefs", s'enthousiasme le directeur du Tour de France, organisé comme Paris-Roubaix par Amaury Sport Organisation (ASO). "On va avoir une explication au sommet formidable", ajoute-t-il. Selon lui, l'ogre Tadej Pogacar, avec son gabarit de grimpeur, a déjà montré qu'il était "capable de tout, d'attaquer de très très loin, de faire que la course soit intense du début à la fin (…), ça va être palpitant".

"On retrouve ce que j'ai connu quand j'étais gamin, se souvient Christian Prudhomme, les plus grands champions du cyclisme qui sont là du début à la fin de la saison". Bernard Hinault s'était imposé en 1981 à Roubaix, avant d'être sacré sur le Tour la même année. Il faut remonter à l'époque du "Cannibale" Eddy Merckx pour voir un coureur sacré sur la Grande Boucle (1972) s'imposer dans le Nord quelques mois plus tard (1973).

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