Cyclisme : "Ils m'ont sacrifié", Bradley Wiggins accuse l'équipe Sky de l'avoir trahi pour protéger quelqu'un d'autre
Peu avant la sortie de son autobiographie, le Britannique est revenu sur les zones d'ombre de sa carrière, notamment au sein de l'équipe Sky, avec qui il a remporté le Tour de France 2012.
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Bradley Wiggins remonte progressivement la pente, mais il a beaucoup de choses à dire. Alors que son autobiographie "The Chain" sort le 23 octobre, le vainqueur du Tour de France 2012 s'est confié dans un long entretien au Times [article en anglais, payant], évoquant notamment sa descente aux enfers après sa carrière, achevée en 2016, avec une banqueroute et une addiction à la cocaïne, qu'il avait déjà révélée en mai dernier.
Il revient également sur sa carrière au sein de l'équipe Sky, devenue Ineos-Grenadiers en 2020, où il fut le premier des quatre vainqueurs différents de la Grande Boucle de l'équipe britannique avant Chris Froome (2013, 2015, 2016 et 2017), Geraint Thomas (2018) et Egan Bernal (2019).
"Sir" Wiggins évoque les accusations de dopage qui pèsent sur lui, notamment la fuite en 2016 de données détenues par l'Agence mondiale antidopage (AMA), et qui avait révélé ses autorisations d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) d'injections d'un stéroïde prohibé, la triamcinolone, pour traiter son asthme avant trois courses majeures (les Tour 2011 et 2012, et le Giro en 2013).
"Il se tramait quelque chose de plus grand", affirme le quintuple champion olympique. "Ils (l'équipe Sky) m'ont jeté sous un bus (traduit en français par "Ils m'ont sacrifié")." Pour protéger un autre coureur ? "Oui", répond le coureur aux 35 victoires sur route. A-t-il des suspicions sur qui cela peut se être ? "Oui", poursuit-il. "La vérité finira par sortir", conclut Bradley Wiggins.
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