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Coupe du monde 2018 - Les primes, problème enfin réglé en amont ?

Le Mondial-2018 mettra-t-il un terme à la sempiternelle crise des primes ? Soucieuses d'éviter les psychodrames du passé, certaines nations ont décidé de signer des accords en amont pour ne pas voir leur aventure en Russie polluée par des considérations pécuniaires.

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France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 07/06/2018 13:19

Temps de lecture : 2min

Le Nigeria ne veut pas revivre le calvaire de 2014. (TOYIN OSHODI / PRO SPORTS IMAGES LTD)

Sur le papier, tout est déjà réglé. Si l'on prend l'exemple de l'Allemagne, championne du monde en titre, le barème a même été rendu public par la fédération depuis quelques mois : pour une accession en quart-de-finale, la récompense est de 75.000 euros par joueur, puis de 125.000 pour une demi-finale, de 150.000 pour une troisième place, 200.000 pour une finale, et enfin 350.000 en cas de nouveau sacre.

De la même manière, les supporters du Nigeria, écœurés par le conflit autour du non-versement d'une prime de qualification qui avait déstabilisé l'équipe lors du Mondial 2014 au Brésil au point de faire l'impasse sur une séance d'entraînement, ont cette fois-ci de quoi être rassurés. "C'est la première fois depuis que je joue en équipe senior qu'un tel document précise noir sur blanc toutes les questions relatives à la préparation et aux primes. C'est rassurant de savoir que nous avons maintenant une fédération si engagée pour que tout fonctionne correctement", s'était même réjoui le capitaine John Obi Mikel.

La CAF met la main au porte-monnaie

Outre les primes de la Fifa, la Confédération africaine de football (CAF) va contribuer à la préparation de ses cinq équipes qualifiées à hauteur de 500.000 dollars chacune. Un coup de pouce bienvenue, mais pas nécessaire si les dirigeants locaux ont tenu à tout anticiper. "Le président de la fédération a mis à notre disposition tout ce qu'on a demandé. La prime convenue entre lui et le capitaine, c'est une prime royale", a assuré Nabil Maâloul, le sélectionneur de la Tunisie. On a un soutien financier énorme. Nos sponsors ont mis beaucoup d'argent pour l'équipe nationale, pour la préparation du Mondial et aussi pour les années à venir, a-t-il ajouté. On est bien armés, ce qui m'intéresse c'est qu'on a les moyens de faire tout ce qu'on demande".

Avec AFP