Eurobasket : l'équipe de France tombe de haut, éliminée par la Géorgie dès les huitièmes de finale
En grande difficulté offensivement, les Bleus n'ont jamais trouvé la clé, dimanche, et quittent la compétition prématurément.
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Le galop d'essai de la nouvelle génération bleue a brutalement pris fin. L'équipe de France s'est inclinée dès les huitièmes de l'Eurobasket face à la Géorgie, dimanche 7 septembre à Riga, en Lettonie (70-80). Les Bleus, qui avaient tout de même réussi à sortir en tête de leur groupe, s'étaient offert sur le papier un adversaire abordable, et qu'ils avaient toujours largement battu lors de leurs trois matchs amicaux.
Mais les lacunes entrevues en phase de poules, et notamment lors de la seule défaite face à Israël, ont été très bien exploitées par les intérieurs géorgiens passés en NBA Tornike Shengelia (24 pts) et Alexander Mamukelashvili (14 pts). Dans une raquette dépeuplée autour du seul pivot de métier Mouhammadou Jaiteh, les Géorgiens se sont régalés pour rallier le premier quart de finale dans leur histoire à l'Eurobasket.
Bien aidés par une grosse adresse de loin (10/18 à trois points, soit 56% de réussite) incarnée par Kamar Baldwin (24 pts), les Géorgiens ont étouffé d'entrée les Bleus, qui n'ont mené que 3'51" dans ce match où l'écart n'a jamais dépassé les dix points. Les difficultés offensives des Bleus, qui misaient avant tout sur "une défense intense et la relance du ballon" selon leur coach Frédéric Fauthoux, ont été trop limitantes dimanche.
Des Bleus sans solution
Et cette fois, aucun joueur n'est sorti du bois pour sauver le résultat, comme l'avaient fait Sylvain Francisco (32 pts face à la Slovénie) et Guerschon Yabusele (36 pts face à la Pologne) en phase de groupes. Avec aucun joueur au-dessus des 14 pts (Sylvain Francisco) et seulement 35% d'adresse (dont un 2/11 en cumulé pour Zaccharie Risacher et Bilal Coulibaly), les Français ont buté sur des Géorgiens qui disputaient pourtant la première phase finale de leur histoire à l'Eurobasket. "On a joué 40 minutes avec seulement quelques minutes d'intensité. Ils ont joué beaucoup plus dur que nous. On sait que quand on n'est pas en réussite en attaque, il faut défendre. C'est ce qu'on fait d'habitude et là on leur a donné trop de paniers faciles. Ils ont pu dérouler leur jeu alors qu'on savait ce qu'ils allaient faire", a regretté Elie Okobo à la sortie.
La Géorgie retrouvera mercredi la Finlande, tombeuse à la stupeur générale de la Serbie de Nikola Jokic samedi. Pour les jeunes Bleus, qui jouaient sans Victor Wembanyama, Evan Fournier et Rudy Gobert, la désillusion est énorme face à la 24e nation mondiale. Mais eux le savaient plus que quiconque : sans Vincent Collet, Nicolas Batum et Nando De Colo, beaucoup de choses sont à reconstruire, et l'apprentissage ne fait que commencer.
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