Après cinq ans à la tête de Renault, Luca de Meo va quitter le groupe

Le directeur général avait démarré sa carrière chez le constructeur automobile. Cette annonce s'inscrit dans le sillage d'une vague de départs au sein de l'alliance avec Nissan.

franceinfo avec AFP

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Publié le 16/06/2025 07:51

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Luca de Meo, PDG du Groupe Renault, pose lors de l'inauguration de la première usine de véhicules d'occasion, près de Paris, le 30 novembre 2021. (ERIC PIERMONT / AFP)

Une page se tourne. Après cinq ans à la tête Renault, Luca de Meo va quitter la direction générale du groupe le 15 juillet, a annoncé le constructeur automobile, dans un communiqué publié dimanche 15 juin. L'Italien était arrivé à la tête de la marque au losange en 2020, peu après la crise provoquée par l'"affaire Carlos Ghosn", l'ex-dirigeant de l'entreprise.

Luca de Meo a notamment entrepris l'accélération du développement de voitures électriques Renault, par exemple en rééditant les modèles les Renault 4 et 5. Cette "Renaulution", nom de son plan pour relancer la marque au losange, a plutôt porté ses fruits, puisque cette nouvelle gamme de voitures et la réduction des coûts, ont permis au constructeur de dégager une rentabilité record en 2024 et de résister dans un secteur automobile au ralenti.

"Pendant cinq ans, Luca de Meo a œuvré pour remettre Renault Group, là où est sa place. Sous son leadership, notre entreprise a retrouvé une base saine, elle dispose aujourd'hui d'une magnifique gamme de produits et a renoué avec la croissance", se félicite dans le communiqué Jean-Dominique Senard, le président du conseil d'administration de Renault.

"Relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile"

Le dirigeant de 58 ans compte désormais "relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile", a poursuivi l'entreprise. Luca de Meo a démarré sa carrière chez Renault et est également passé à la direction de Fiat, où il a relancé avec succès la petite 500, avant de redynamiser Seat pour le groupe Volkswagen.

Cette annonce s'inscrit dans le sillage d'une vague de départs au sein de l'alliance avec Nissan, où Renault détient 35 % du capital et 15 % des droits de vote. Mi-avril, Jean-Dominique Senard a aussi annoncé son retrait.