Plafond budgétaire, limitation des dépenses en développement : les nouvelles règles imposées par la Formule 1 à ses écuries
Alors que l'épidémie de Covid-19 entrave depuis plus de deux mois le début de la saison 2020 du championnat du monde de Formule 1, les dirigeants de la discipline reine des sports mécaniques ont officialisé ce mercredi les nouvelles règles qui régiront ce sport dans les années à venir. Parmi elles, l'instauration d'un plafond budgétaire évolutif en fonction des saisons et l'instauration d'une limite dans les dépenses des écuries concernant le développement aérodynamique des voitures. Avant que ces nouvelles dispositions ne rentrent en vigueur, la F1 espère débuter sa saison en juillet prochain en Autriche.
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La saison 2020 de Formule 1 n'a toujours pas démarré, mais les règles qui régiront la discipline reine des sports mécaniques dans les années à venir viennent d'être communiquées ce mercredi. Approuvées par l'organe législatif de la F1, ces nouvelles dispositions s'appliqueront à partir de 2021 et 2022 et doivent permettre à la Formule 1 et à ses écuries de survivre à la crise du Covid-19, alors que Zak Brown, patron de McLaren, jugeait début avril que la discipline était dans un "état très fragile."
Elles permettront aussi et surtout d'augmenter la compétitivité des petites écuries face à la domination de Red Bull, Mercedes et Ferrari, comme le souhaitaient plusieurs dirigeants. En octobre dernier, avant même le début de l'épidémie du nouveau coronavirus, le board de la Formule 1 s'était mis d'accord pour instaurer, à partir de la saison 2021, un plafond budgétaire à toutes les écuries à hauteur de 175 millions de dollars (161 millions d'euros). Finalement, comme le confirme le communiqué publié ce mercredi, ce plafond budgétaire se situera à 145 millions de dollars (133 millions d'euros).
Un plafond budgétaire évolutif
Les écuries ne pourront donc pas dépasser, en dépenses annuelles, ce plafond qui évoluera au fil des saisons. Début mai, Chase Carey, le boss de la Formule 1, déclarait que des détails devaient encore être réglés sur ce caractère évolutif : "Il y a eu beaucoup de consultations et je pense que nous sommes désormais dans la dernière ligne droite. Ça va vite s'éclaircir." Moins d'un mois plus tard, les nouvelles règles ont donc été clarifiées : de 145 millions de dollars en 2021, ce plafond budgétaire passera à 140 millions (128 millions d'euros) en 2022 puis 135 millions (124 millions d'euros) entre 2023 et 2025.
Ces nouvelles règles qui s'appliqueront au monde de la Formule 1 dans les années à venir visent dans un premier temps à réduire les coûts des écuries face à la crise actuelle, mais également à réduire le fossé qui se creuse depuis plusieurs années entre les différents concurrents au championnat du monde. Depuis 2010, seules les écuries Mercedes et Red Bull ont remporté le championnat constructeurs. Avec l'instauration d'un plafond budgétaire, les petites écuries pourraient devenir plus compétitives. Le patron de McLaren, Zak Brown, indiquait même début avril qu'il souhaitait que ce plafond soit abaissé à 100 millions de dollars. Inconcevable pour Ferrari et Red Bull, qui ne voulaient pas passer en-dessous des 150 millions de dollars.
Un retour sur les circuits le 5 juillet ?
Finalement, un compromis a donc été trouvé entre les écuries, qui devront également se conformer à d'autres règles nouvellement édictées par la Formule 1. La plus significative concerne le développement aérodynamique des monoplaces. Pour les saisons 2020 et 2021, les écuries ont accepté une réduction majeure de leurs investissements et des essais concernant de ces technologies.
À partir de 2021, le niveau de cette réduction dépendra de votre position au championnat du monde, ce qui permettra à une équipe mal classée de compenser une partie de son retard. En attendant l'application de ces règles, les différentes écuries et les pilotes se concentrent sur le début de la saison 2020, dont les dix premiers Grand Prix ont été soit annulés, soit reportés. La Formule 1 espère faire son grand retour dès le 5 juillet prochain, avec le Grand Prix d'Autriche.
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