Formule 1 / GP d'Abou Dhabi : le baroud d'honneur d'Alonso
Dimanche pour son ultime rendez-vous de la saison 2018, un Grand Prix d'Abou Dhabi sans grands enjeux, la Formule 1 va sans doute dire adieu à l'Espagnol Fernando Alonso. A 37 ans, le double champion du monde quitte McLaren après quatre saisons extrêmement décevantes, marquées par 30 abandons en 76 courses. Le bleu, le rouge et le jaune de son casque seront ajoutés sur le capot-moteur de sa monoplace ce week-end.
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"Abou Dhabi sera certainement une course très émouvante pour moi, car ce sera la fin d'une longue et heureuse carrière de 17 ans en Formule 1", a-t-il prévenu. "Le moment est venu pour moi de passer à autre chose". La dernière victoire d'Alonso remonte à mai 2013 à Barcelone, avec Ferrari. Ses 32 succès en font le sixième pilote de l'histoire à ce niveau. L'Asturien, qui a converti son pays à la F1, peut être fier de cette carrière mais aussi nourrir de gros regrets en raison d'une succession de mauvais choix de ses écuries. Deuxième pilote le plus jeune à s'élancer en pole position, troisième plus jeune vainqueur d'un Grand Prix, il aurait sans doute eu du mal à croire après son deuxième titre d'affilée en 2006 avec Renault qu'il ne serait jamais plus sacré ensuite. Deuxième du championnat en 2010, 2012 et 2013, ces derniers temps, il donnait l'impression d'être davantage là pour faire la promotion de sa marque de vêtements et casquettes Kimoa, devenue sponsor de McLaren.
Quête de "Triple Couronne"
Pour se faire pardonner de ne pas lui permettre de se battre en tête, l'écurie de Woking a multiplié les passe-droits en sa faveur. Alonso poursuivra d'ailleurs son aventure avec Toyota en Championnat du monde d'endurance (WEC) ces prochains mois, même si son objectif de victoire aux 24 Heures du Mans a été atteint en juin dernier. Après avoir triomphé dans la Sarthe et à Monaco, il va surtout continuer sa quête de "Triple Couronne" en participant fin mai aux 500 miles d'Indianapolis avec McLaren, comme en 2017. Sur le circuit de Yas Marina, le crépuscule de cette course en grande partie nocturne symbolisera parfaitement les derniers feux d'un pilote à l'immense talent. "Voir l'un des meilleurs pilotes au monde se battre au mieux en milieu de grille à chaque week-end, cela montre à quel point la F1 est en mauvais état", juge ainsi Sergio Pérez. "Mettez-le dans une meilleure voiture et il vous fera gagner le championnat", assure le Mexicain de Racing Point Force India.
Une grille chamboulée
"Je veux souffler un peu l'année prochaine, recharger mes batteries", a indiqué l'intéressé. "On me parle d'une saison en IndyCar mais 17 courses dès 2019, ce n'est pas le bon moment", affirme l'ancien de Minardi et Ferrari. "C'est une possibilité pour 2020, tout comme un retour en Formule 1", assure-t-il. Si quelques défis supplémentaires sont à l'étude pour 2019, Alonso va profiter d'un peu de temps libre après près de vingt ans passés quasiment non-stop au volant d'une monoplace. Il aura néanmoins de quoi s'occuper: il a ouvert trois écoles de karting en Chine et va engager une équipe en Formule Renault après celles lancées en karting, F4 et esport. Alonso possède aussi un circuit et un musée à sa gloire près d'Oviedo.
Il ne sera pas le seul à changer d'air après dimanche, à commencer par son équipier belge Stoffel Vandoorne, en partance pour la Formule Electrique. La Formule 1 va expérimenter un bouleversement de très grande ampleur de sa grille l'an prochain puisque 12 pilotes devraient vivre dimanche leur dernière course dans leur écurie actuelle. Outre le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari), qui va revenir chez Sauber, l'Australien Daniel Ricciardo va mettre fin à une relation de dix ans avec le groupe Red Bull pour rejoindre Renault. Les équipes vont, elles, faire la fête. Des réjouissances bien méritées après 21 épreuves qui ont fait de 2018 la saison la plus longue de l'histoire avec celle de 2016.
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