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Nomination d'Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale : "On va avoir une ministre à mi-temps", dénonce le Snes-FSU

Amélie Oudéa-Castéra conserve son portefeuille des Sports et de la préparation des JO de Paris 2024. "C'est assez inconséquent et assez irrespectueux pour l'Éducation nationale", déplore la secrétaire générale du syndicat d'enseignants Snes-FSU.

franceinfo

Radio France

Publié le 11/01/2024 19:36

Temps de lecture : 1min

La secrétaire générale du syndicat d'enseignants Snes-FSU, Sophie Vénétitay, le 13 octobre 2023 à Paris. Image d'illustration. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"On va avoir une ministre à mi-temps", dénonce jeudi 11 janvier 2024 sur franceinfo la secrétaire générale du syndicat d'enseignants Snes-FSU, Sophie Vénétitay, après la nomination d'Amélie Oudéa-Castéra au ministère de l'Éducation nationale, tout en conservant son portefeuille des Sports et de la préparation des Jeux olympiques de Paris 2024.

"Je suis très en colère de voir comment est traitée l'Education nationale", a déclaré Sophie Vénétitay. "On vit une crise sans précédent, on a du mal à recruter des profs, les profs démissionnent et on va avoir une ministre à mi-temps, qui ne va pas pouvoir s'occuper de l'Education nationale à temps plein."

"Est-ce que ça veut dire que l'Education nationale va être coincée entre le beach volley et le lancer de marteau, entre deux séances des Jeux olympiques ?"

Sophie Vénétitay, du syndiat Snes-FSU
sur franceinfo

"Est-ce qu'on va avoir une ministre de l'Éducation nationale pendant la première mi-temps et ministre des JO pendant la deuxième ?", se demande-t-elle. Sophie Vénétitay estime en tout cas que "c'est assez inconséquent et assez irrespectueux pour l'Education nationale". "L'Éducation nationale est une variable d'ajustement pour Emmanuel Macron", termine-t-elle.