"On n'y voit rien !" : le circuit des 24 Heures du Mans envahi par les insectes

Le pilote suisse Sébastien Buemi raconte à Ici Maine des essais qualificatifs compliqués par des nuées d'insectes qui gênent la visibilité.

Article rédigé par franceinfo - ICI Maine
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Le pilote suisse Sébastien Buemi à bord de sa Toyota, lors de la troisième séance d'essais libres des 24 Heures du Mans, le 12 juin 2025. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
Le pilote suisse Sébastien Buemi à bord de sa Toyota, lors de la troisième séance d'essais libres des 24 Heures du Mans, le 12 juin 2025. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

"C'est la 14ᵉ fois que je viens ici, et je n'ai jamais vu ça!", témoigne le pilote Toyota Sébastien Buemi sur ICI Maine (ex France Bleu) après les premiers essais qualificatifs des 24 Heures du Mans. Des nuées d'insectes prolifèrent au Mans et gênent la visibilité des conducteurs qui se préparent à la célèbre course, dont la 93e édition aura lieu les 14 et 15 juin.

Comme de nombreuses villes de l'Ouest et de nombreuses zones de la Sarthe, Le Mans subi la prolifération des insectes en ce mois de juin. "On n'y voit rien !", résume le pilote suisse après sa journée test dimanche 8 juin. Les insectes sur son pare-brise gênent sa visibilité, notamment sur les portions les plus rapides du circuit où les voitures roulent à plus de 300 kilomètres/heure. "On a vu ça au test day, c'était incroyable. Et là, [pour les premiers essais qualificatifs, NLR], tu sors des stands, t'arrives à la première ligne droite des Hunaudières, tu ne vois plus rien à travers ton pare-brise !", décrit le quadruple vainqueur des 24 Heures du Mans.

La "folie" jusqu'à 22 heures

Selon lui, "ça monte de folie en fin d'après-midi, ça atteint le pic vers les 20h30 ou 21 heures et après ça, à 22 heures, c'est terminé". Si un conducteur est placé "derrière un pilote qui perd un peu d'huile et que tu as ça sur le pare-brise, ça va être un peu difficile", estime le pilote.

Pour nettoyer les insectes, les essuie-glaces ne suffisent pas : "Il faut attendre d'arriver au stand. Au pire, tu te tapes douze tours comme ça... mais c'est pour tout le monde la même chose. Y'a pas de miracle là-dessus", conclut Sébastien Buemi.

Les essais qualificatifs ont été dominés par Cadillac qui a signé les deux meilleurs temps de la séance d'hyperpole sur le circuit de la Sarthe. Les Toyota, éternelles favorites, ne partiront que 10e et 16e sur la grille. Des positions qui n'ont toutefois qu'une valeur symbolique dans une course de 24 heures.

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