Vous rêvez de traquer vos enfants ? Un manteau le fait pour vous
Vous avez toujours rêvé de savoir où se trouvait votre descendance à n'importe quel moment ? Ce rêve (ou ce cauchemar) devient réalité grâce au "manteau-balise" lancé par une start-up.
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Le prochain réflexe high-tech pour parents inquiets ? Acheter à sa progéniture un manteau muni d'"un petit boîtier balise, accroché par un anneau", détaille Le Monde (abonnés), mardi 9 septembre.
Ce vêtement espion (taille 3 à 10 ans, pour fille ou garçon) sera commercialisé à partir du 17 septembre par Gemo, une filiale d'Eram, qui s'est associée avec la start-up Ma P'tite Balise. Quelques centaines d'exemplaires seront mis en vente.
"C'est facile de parler de George Orwell !"
Joint par francetv info, Adrien Harmel, cofondateur de Ma P'tite Balise, ne tarit pas d'enthousiasme sur son dernier produit. Même si on évoque l'ombre du 1984 d'Orwell et son célèbre "Big Brother", incarnation de la surveillance généralisée de tous à tout instant.
"Oui, c'est facile de parler de George Orwell, s'insurge-t-il, mais on a conscience que ça ne sert pas à tous les parents. En revanche, ça permettra à certains d'entre eux d'offrir plus d'autonomie à leurs enfants."
Un "périmètre de sécurité" autour de l'enfant
Le chef d'entreprise détaille le coût de l'objet : "Pour 99 euros, vous avez le manteau, la petite balise bleue de 6 centimètres et six mois d'abonnement parce que la balise transmet les données via une carte SIM. On ouvre donc une ligne téléphonique."
Et si le parent, conquis, veut poursuivre l'abonnement ? Il en coûtera 4,90 euros par mois supplémentaire, sans engagement.
Qu'obtiendra-t-il comme données, pour ce prix ? "Vous suivez les déplacements de votre progéniture via le site ou une appli mobile, détaille 01net. Une fonctionnalité 'boussole' vous indique également la distance qui vous sépare. Vous pouvez aussi déterminer un périmètre de sécurité autour de votre enfant et être prévenu lorsqu’il le dépasse. Enfin, lui-même peut entrer à tout moment en contact avec vous grâce à un bouton SOS." L'œil était dans le manteau, et regardait l'enfant.
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