Vaucluse : un homme asperge sa compagne d'essence et tente de l'immoler, la victime entre la vie et la mort
Le pronostic vital de la victime, placée en coma artificiel, était toujours engagé dimanche en milieu de journée.
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Les faits ont eu lieu à Cheval-Blanc, un village situé près de Cavaillon (Vaucluse). Une femme de 47 ans était entre la vie et la mort dans un hôpital de Marseille, dimanche 16 juin, après que son compagnon l'a aspergée d'essence et a tenté de l'immoler par le feu, samedi. Le pronostic vital de la victime, placée en coma artificiel, était toujours engagé dimanche en milieu de journée, à l'hôpital marseillais de la Conception.
L'homme, âgé de 49 ans, a été mis en examen pour tentative de meurtre par concubin et écroué, dimanche en fin de matinée, après avoir été déféré devant un juge d'instruction après sa garde à vue, a précisé à l'AFP la vice-procureure d'Avignon, Caroline Armand, confirmant une information initiale du quotidien La Provence.
Le suspect a tenté d'immoler sa compagne aux premières heures de la journée samedi, en conclusion d'une violente dispute au sein du couple et "sur fond d'alcoolisation" de l'agresseur. Ce dernier était déjà connu pour des faits de conduite en état alcoolique. L'homme a reconnu avoir aspergé sa compagne d'essence, mais conteste le fait d'avoir allumé le briquet. Il y avait déjà eu des interventions de la gendarmerie auprès du couple pour des disputes. Aucune poursuite n'avait été engagée contre cet homme, faute de plainte de sa compagne.
Un féminicide tous les deux jours en 2019
En 2017, 130 femmes ont été tuées par leur mari ou ancien mari, soit une tous les trois jours. Et chaque année en France, près de 220 000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou de leur ex-conjoint.
Selon le décompte fait par le collectif "féminicides par compagnon ou ex", au 3 juin dernier, 61 femmes ont été assassinées depuis le début de l'année. "On était à un décès tous les trois jours, cette année on est plutôt à un tous les deux jours", s'était alarmée fin avril Gwenola Joly-Coz, présidente du tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d'Oise). Elle avait alors appelé le gouvernement "à changer de réponse" face à ce phénomène.
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